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L'actualite de la Réunion et de la Zone Océan Indien avec Clicanoo.re Les infos du 2025-11-11
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" On m'humiliait": l'ex-"vice-présidente" de RESSAC accusée de harcèlement
Alors que depuis la reprise des dispositifs de sécurisation contre les attaques de requin peine à être totalement opérationnel depuis la reprise par l'association RESSAC, une nouvelle ombre au tableau vient s'afficher : l'ancienne directrice administrative financière et ressources humaines fait un recours aux prud'hommes. Dans sa visée : l'association et son ex-« vice-présidente », Virginie Cordier. En effet, au 1er avril 2025, les salariés du Leu Tropical Surf Team portant le dispositif Water Patrol depuis 2020 ont été transférés vers RESSAC. L’objectif, initié par la Sous-Préfecture de Saint-Paul et le Centre Sécurité Requin, étant de concentrer les fonds publics au sein d’une unique structure. Selon la plaidoirie déposée par l'ancienne DAF/RH de l'association, Virginie Cordier aurait exercé un pouvoir de fait sur la structure sans légitimité statutaire, provoquant la marginalisation et la souffrance de plusieurs salariés. > LIRE AUSSI : “Au secours !†: la moitié des dispositifs de sécurisation anti-requin sont à l’arrêt ! Pour comprendre cette affaire, il faut rappeler que RESSAC est une création du GIP-CSR, montée de toutes pièces pour reprendre le dispositif Water Patrol. Selon la plaidoirie de la DAF/RH, la présidente fondatrice de RESSAC, Nathalie Verlinden, a décidé de démissionner en février 2025 en évoquant des tensions internes. Dans la foulée, Jean Galabert a pris les fonctions de Président, Virginie Cordier celui de Vice-Présidente. Interrogé, le greffe des associations indique n’avoir jamais eu connaissance de la nomination de ces derniers… en effet, depuis la création de RESSAC, aucune déclaration n’a été déposée. Nathalie Verlinden reste donc officiellement la représentante de l’association. Contactée, Nathalie Verlinden confirme cette information, mais précise “que ce point a été soulevé lors de notre dernière Assemblée générale il y a une dizaine de jours, j’ai demandé à ne pas être porte-parole de RESSAC sur ce dossierâ€. Il est encore important d’indiquer ici que Virginie CORDIER a été nommée vice-présidente en dépit des statuts de RESSAC qui mentionnent que les administrateurs doivent avoir minimum six mois d’adhésion et de licence fédérale. “D’un mois à l’autre, Madame Cordier s’est vue investir le poste de vice-présidente et a même voté à sa propre élection !†martèle l’ancienne employée. Toujours selon l’ex-directrice administrative et financière, parmi les premières décisions prises par les quatre membres composant l’association RESSAC, il a été voté de verser des rémunérations sous forme de mandat social au Président et à la vice-présidente alors que les statuts mentionnent que « le mandat des administrateurs est gratuit » et que l’association ne dispose que de fonds publics (Etat, Région, Département). Une mainmise progressive sur la gestion RH Selon la plaignante, dès son arrivée dans l’organigramme, Virginie Cordier aurait exercé un contrôle croissant sur la gestion des ressources humaines, les recrutements, la rédaction des fiches de poste et la coordination interne. Ces ingérences répétées ont marginalisé la DAF/RH, pourtant seule détentrice du pouvoir de décision en la matière, selon son contrat. « On m’écartait des réunions stratégiques avec les partenaires, on réécrivait mes documents, on me retirait mes missions une à une », confie cette dernière. Des recrutements contestés et des manÅ“uvres internes Les tensions se seraient cristallisées entre avril et mai 2025, lors du recrutement des Directeurs des Opérations Tous Secteurs (DOTS). Les fiches de poste initialement rédigées par la DAF/RH ont été modifiées par Mme Cordier, et ses propositions d’organisation écartées sans justification. « Elle reprenait mes budgets, mes fiches de poste, s’immiséait dans mes missions et décidait de tout », déclare la plaignante. Elle aurait en outre imposé la création de postes de “Directeur Opérationnelâ€, alors qu’un directeur exeréait déjà ces fonctions, créant ainsi des doublons hiérarchiques et une confusion au sein du personnel. Une polémique jusqu’à la Fédération de Sauvetage et de Secourisme Plus troublant encore, Mme Cordier aurait invoqué de fausses exigences de diplômes au nom de la Fédération Franéaise de Sauvetage et de Secourisme afin d’écarter certains candidats, notamment Gilbert Pouzet, président du Leu Tropical Surf Team et créateur du dispositif Water Patrol. Saisie de la question, la FFSS a formellement démenti toute obligation de diplôme pour ces postes d’encadrants. Cette clarification a révélé la fragilité des arguments avancés par Mme Cordier, et mis au jour une gestion jugée “opaque et autoritaire†par plusieurs témoins internes. Silence des dirigeants Le 27 avril 2025, plusieurs cadres auraient alerté le secrétaire de l'association, Jean Galabert sur ces dérives, lors d’une réunion à Saint-Leu. Malgré des signalements explicites de “mauvaises pratiques de gestionâ€, aucune mesure corrective n’aurait été prise. Certains salariés évoquent une ambiance rappelant “les dérives qui ont conduit à la chute du dispositif VRR porté par la Ligue Réunionnaise de Surfâ€. Un burn-out et un arrêt maladie en mai 2025 Sous pression, la DAF/RH dit avoir craqué le 12 mai dernier : « Je me suis réveillée avec la boule au ventre, en larmes et tremblante. Mon médecin m’a arrêtée immédiatement, il a parlé de harcèlement et m’a conseillé d’alerter la médecine du travail ». Placée sous anxiolytiques, elle est restée une semaine sans répondre à ses mails avant de revenir pour « ne pas laisser ses collègues seuls ». Mais, selon elle, la mise à l’écart continue. « On m’humiliait, on me retirait mes missions sans explication, Virginie Cordier a même eu le culot de déclarer auprès de mes collègues que je n’étais "pas RH"... alors que je le suis ! Cela ressort de mon contrat, de mes bulletins de salaire, et même de ma fiche de poste. » Pire encore, la « vice-présidente » se serait mise à enquêter sur la vie personnelle de la DAF/RH afin de savoir si elle avait travaillé pendant son arrêt maladie. “ La démarche était claire : trouver une faute pour pouvoir me licencier†clâme la DAF/RH. Alerté, le « Président Galabert » n’aurait pris aucune mesure de protection et aurait minimisé la démarche de Cordier en évoquant « une maladresse ». Cette enquête et ces manÅ“uvres supposées visant à la déstabiliser, ont mené la DAF/RH à déposer un signalement à l’Inspection du Travail (DEETS). Encore une fois, aucune mesure n’aurait été prise par la Présidence pour faire cesser ces dérives et le harcèlement selon la plaignante. Au contraire, le 12 juin, le secrétaire et la « vice-présidente » auraient tenté de lui coller un avertissement alors que depuis 5 ans le travail de la DAF/RH était incontestablement reconnu. Un audit RH et financier effectué fin 2024 ayant mis en lumière ses compétences et sa rigueur. Pire, le licenciement aurait été annoncé à divers partenaires et autorités, notamment la Préfecture, alors même l'employée était toujours en poste. Reste à voir ce qu'en pensera le Conseil de prud'hommes saisi du litige. Une procédure pour "l'honneur" La DAF/RH a donc saisi les prud’hommes pour harcèlement moral et rupture abusive de contrat. En l’espace de 3 mois, elle a été évincée d’un poste qu’elle occupait avec loyauté et rigueur. « Je veux laver mon honneur. Je ne peux pas laisser passer éa. On ne traite pas les gens comme éa, surtout quand il s’agit de fonds publics. Ce qui est horrible c'est qu'ils ont viré les personnes les plus compétentes et expérimentées pour mener à bien leur mission, avides de pouvoir qu’ils sont ... » Une "ex-vice-présidente" aujourd’hui au Centre Sécurité Requin Virginie Cordier a quitté RESSAC fin août 2025 et a rejoint le Centre Sécurité Requin (CSR) en septembre, détachée par l’Université de la Réunion. Interrogée, elle confirme l’existence d’une procédure prud’hommale : « Je confirme qu’il y a bien une procédure aux prud’hommes. Comme vous le savez, je ne suis plus à RESSAC. Depuis septembre, je suis détachée par l’Université auprès du CSR. Je ne suis pas surprise par ce recours, mais je ne peux pas en dire plus car la procédure est en cours. » De son côté, Jean Galabert, secrétaire de l’association reconnaît le droit à l’ancienne employée de faire cette démarche aux prud’hommes : “On n'est pas d'accord avec l'ensemble des propos et des sujets qui sont abordés dans ce sujet. Il appartiendra simplement à la justice de trancher. On a à cÅ“ur d’avoir un climat de bienveillance au sein de nos équipes. On a fait régulièrement des entretiens avec les personnes qui nous accompagnent sur le plan RH. Ils sont à l'aise dans ce dispositif.†Le dossier sera examiné par les prud’hommes dans les prochains mois. > LIRE AUSSI : De l’association RESSAC au CSR : Virginie Cordier rejoint le Centre Sécurité Requin https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/risque-requin-reunion-6887354eb4fcb846316987-68abe4cdd89e5282193538-691176ce20f2a023299834.jpgEcrit le 10/11 06:23 Donald Trump dérape sur Fox News : « Les Français ne valent pas mieux » que les Chinois
Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois choisi la provocation. Invité lundi soir sur Fox News, le chef de la Maison-Blanche s’est emporté contre la journaliste Laura Ingraham qui l’interrogeait sur la politique américaine d’accueil des étudiants étrangers. Agacé d’être contredit, il a fini par lancer une charge inattendue contre la France. Tout est parti d’un échange sur le nombre d’étudiants étrangers autorisés à venir étudier aux États-Unis. Ingraham lui a reproché une position trop conciliante : « En quoi accueillir 600 000 étudiants étrangers est-il pro-MAGA ? » L’ex-président, pris de court, a répliqué sur un ton purement économique : « Si on divisait leur nombre par deux, la moitié de nos universités ferait faillite. » Mais la journaliste a insisté : « Et donc, notre système dépend de la Chine ? » C’est alors que Trump a dérapé : « Les Franéais ne valent pas mieux. On a eu un paquet de problèmes avec eux. Ils ont taxé nos technologies à 25 %. » La pique visait clairement la taxe franéaise sur les Gafam, décidée sous Emmanuel Macron, que Trump n’a jamais digérée. Fidèle à son style, il a conclu l’échange en réaffirmant son autorité sur le mouvement conservateur : « Écoutez-moi bien : MAGA, c’est mon idée. Je sais ce que le monde MAGA veut mieux que personne. Et il veut voir notre pays prospérer. »
Une sortie de route de plus pour un président habitué à manier la diplomatie comme un combat de boxe, où la France, encore une fois, s’est retrouvée sur le ring. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/11/1536x864-cmsv2-6d4df854-bd15-5336-a7f4-16e607913055-9542704-6912b7ed50fc4525398690.webpEcrit le 11/11 05:13 Dépôt de déchets toxiques à Sainte-Marie : Nirlo ne lâche rien, Sitouze tire un SCUD sur ses alliés de la plate-forme Tous contre l'Installation de stockage des déchets ultimes (ISDU) : c'était le mot d'ordre lancé par Richard Nirlo, maire de Sainte-Marie, invité sur les terres de la famille Barau, à Beaufonds, où doit s'installer le dépôt de déchets.
"Il faudra me tirer dessus !"s’exclame le premier magistrat de la commune.Ti lamp ti lamp, d’abord dans l’indifférence générale, puis en rassemblant des appuis, le maire est parvenu à fédérer des soutiens. Jusqu’à organiser un référendum d’initiative citoyenne (RIC) le 18 mai dernier. Pari gagné : avec une participation de près de 11%, la consultation locale affiche l’un des taux les plus élevés de France pour ce type d’opération, qui recueille en général à peine 2 à 3% des voix. Sans surprise, plus de 97% des votants se sont exprimés contre l’ISDU. Un résultat politiquement significatif, mais qui n’oblige pas le syndicat SYDNE, chargé de déployer l’installation sur les 22 hectares appartenant à la famille Barau, aujourd’hui menacée d’expropriation. C’est pour enfoncer le clou que Richard Nirlo et son équipe avaient convoqué, hier, une conférence de presse."Je le répète avec force : tant que je serai maire, je m’opposerai à ce projet", martèle-t-il, rappelant que"ces terres sont parmi les plus fertiles de notre île". Selon lui,"les détruire serait une faute contre notre agriculture, notre eau, notre environnement et notre dignité." Une position partagée par les planteurs et les sucriers, notamment la FDSEA et le Syndicat du Sucre."Ensemble, nous portons une seule voix : celle de la raison, du respect et de l’attachement à notre territoire. Mais je dois le dire avec franchise : je trouve étonnant de voir aujourd’hui la dissonance dans la majorité régionale", a poursuivi Richard Nirlo, qui s’interroge :"Comment comprendre que certains élus aient voté pour l’ISDU au SYDNE, et se retrouvent maintenant sur le terrain à désavouer leur propre décision ?" Une question que Céline Sitouze, venue sur ses entrefaites après avoir pris connaissance de la réunion, n’a pas manqué de saisir pour tirer à boulets rouges sur ses alliés de la plate-forme. Rappelant que la représentation de la Région au SYDNE est assurée par Mickaël Sihou, membre de laplate-formed’Ericka Bareigts, Mme Sitouze a accusé ce dernier d’avoir outrepassé son mandat."Huguette Bello n’a jamais validé cette solution dans les Hauts de Sainte-Marie", tonne-t-elle. L'affirmation qui lance un pavé dans la mare de l'alliance au sommet de la Région...Pour peu que l'on accorde foi aux déclarations de Mme Sitouze,elle appelle un examen approfondi des processus de décision au sein de cette dernière: qui, à la Pyramide, décide de quoi ? https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/nirlocp-69123bce6c05a573741257.jpegEcrit le 10/11 20:23
Ecrit le 10/11 19:07 Saint-Denis : le projet RUCH du Chaudron reçoit une Mention Spéciale au Grand Prix européen de l'Urbanisme
Ecrit le 10/11 15:40 Miss France 2026 : les 30 candidates en Martinique pour un séjour de préparation sous haute pression
Les 30 Miss régionales ont posé leurs valises ce week-end en Martinique, terre natale d’Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025. Objectif : trois semaines de préparation intense avant l’élection nationale, prévue le 6 décembre prochain au Zénith d’Amiens. Sous le soleil des Caraïbes, le voyage allie détente, découverte et discipline. Les candidates vont enchaîner visites culturelles, activités de cohésion, mais aussi répétitions scéniques pour le grand soir. Habillées d’élégantes robes marron lors de leur arrivée, elles ont immédiatement plongé dans le bain médiatique avec une série de séances photo destinées à la promotion officielle de l’événement. Le redouté test de culture générale Moment redouté, mais incontournable : le test de culture générale, complété par une dictée, aura lieu sur place. Un exercice décisif, qui mêle actualité, histoire, arts et orthographe. L’an passé, Miss Picardie, Marina Przadka, avait brillé avec une note de 15,5/20, la meilleure du groupe. Coaching d’anciennes Miss Pour accompagner les nouvelles prétendantes, deux anciennes reines de beauté feront le déplacement : Clémence Botino (Miss France 2020) formera les candidates à l’art du catwalk, essentiel pour dominer la scène. Amandine Petit (Miss France 2021) animera, elle, un atelier sur la confiance en soi, véritable clé pour affronter le stress du direct. Entre tradition et nouveauté Ce séjour, véritable rite initiatique avant le couronnement, permet aussi de mettre en valeur la culture martiniquaise et les origines de la Miss en titre. Au programme : exploration des sites emblématiques, rencontres locales et mise en avant du patrimoine naturel de l’île. L’élection, qui se tiendra pour la première fois à Amiens, marquera l’un des rendez-vous télévisés les plus suivis de l’année. Reste à savoir laquelle des 30 prétendantes succédera à Angélique Angarni-Filopon et portera la couronne de Miss France 2026. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/capture-d-e-cran-2025-11-10-a-12-23-35-6911cba30fee7-6911eae3e3a44480617752.pngEcrit le 10/11 14:38 Saint-Leu : le surf fait son grand retour à l'Université grâce aux stages APPN
Depuis ce week-end, le littoral de Saint-Leu retrouve des airs de renaissance sportive. Du 8 au 11 novembre, les stages APPN (Activités Physiques de Pleine Nature), organisés en partenariat avec le département STAPS de l’Université de La Réunion, marquent le grand retour du surf dans la sphère universitaire. Une étape symbolique, mais aussi pédagogique, qui pourrait bien ouvrir la voie à la réintroduction de cette pratique dans le secondaire. l’origine de cette initiative : l’association RESSAC, présidée par Jean Galabert, qui porte depuis plusieurs années une réflexion sur la place des activités marines dans l’éducation réunionnaise. Ces stages — baptisés PASS, pour Pratique de l’Apnée du Surf et du Sauvetage — incarnent une volonté claire : réconcilier les étudiants avec l’océan. « Ce projet, c’est une manière de redonner confiance à toute une génération qui s’est éloignée de la mer. Face aux drames et aux peurs, il fallait réapprendre à la connaître, à la respecter et à la pratiquer en sécurité », explique Jean Galabert.
Selon l’Enquête régionale sur les pratiques des APS à La Réunion (2021), les activités aquatiques ont été largement délaissées par les 15-29 ans au cours des dix dernières années. Un constat paradoxal sur une île où l’océan est omniprésent. Le programme, réparti entre le Port de Saint-Leu, Cap La Houssaye et la piscine de Stella, alterne surf, apnée et sauvetage côtier. L’initiative s’appuie sur de solides partenariats locaux : la Ville de Saint-Leu, la Ligue Réunionnaise de Surf, la Commission Régionale d’Apnée, la Fédération Franéaise de Sauvetage et de Secourisme, ainsi que les associations RESSAC et Run West Sauvetage Côtier. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/360924-63608ac28643b650978569-6911c01d5e6d2376675153.jpgEcrit le 10/11 11:36 Nicolas Sarkozy libéré de prison mais placé sous contrôle judiciaire
La cour d’appel de Paris a ordonné ce lundi la remise en liberté de Nicolas Sarkozy, incarcéré depuis vingt jours à la prison de la Santé dans le cadre de l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Les juges ont estimé que le maintien en détention n’était “pas justifiéâ€, considérant qu’il n’existait ni risque de dissimulation de preuves, ni de pressions, ni de concertation. L’ancien président de la République devrait donc quitter sa cellule dans la journée, après avoir passé près de trois semaines derrière les barreaux. Un contrôle judiciaire strict S’il retrouve la liberté, Nicolas Sarkozy reste soumis à un contrôle judiciaire rigoureux. Il lui est désormais interdit d’entrer en contact avec plusieurs protagonistes du dossier, dont le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, qui lui avait rendu visite à la prison de la Santé le 29 octobre dernier, une démarche qui avait suscité de vives critiques politiques. L’ex-chef de l’État pourrait également être soumis à des restrictions de déplacement et à l’obligation de demeurer en France, dans l’attente de la suite de la procédure. Une épreuve marquante Lors de son audience ce matin, Nicolas Sarkozy avait livré un discours empreint de gravité : « Je n’imaginais pas atteindre 70 ans et connaître la prison. C’est une épreuve imposée. C’est dur, c’est très dur (...). Je respecterai toutes les obligations qui me seront faites. »
S’il quitte aujourd’hui la prison, l’ancien président n’en a pas fini avec la justice : le procès du financement libyen devrait se poursuivre dans les prochains mois, et reste l’un des plus explosifs de sa carrière politique. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/000-33tb6xq-64e887922920a800350722-68b88a9015d14052593966-68f7408711be8815016619-6911c33acb893032890656.jpgEcrit le 10/11 11:49
Ecrit le 10/11 11:31 Levée de l'excuse de minorité et peine maximale requises contre l'assassin de Shana L'avocate générale a requis la peine maximale contre le second accusé dans l'affaire de l'assassinat de Shana, demandant aux jurés de lever l'excuse de minorité et de le condamner à trente ans de réclusion criminelle.
Un tel réquisitoire demeure exceptionnel dans la pratique des cours d’assises des mineurs. Au quatrième jour du procès du jeune homme poursuivi pour le meurtre de Shana, survenu en septembre 2023 à Saint-Pierre, la magistrate a sollicité, lundi 10 novembre, la levée de l’excuse de minorité. Cette mesure dérogatoire, introduite par le code de la justice pénale des mineurs entré en vigueur le 20 septembre 2021, permet, dans les cas les plus graves, de juger un adolescent de plus de 16 ans comme un adulte. En principe, un mineur ne peut être condamné qu’à une peine maximale équivalente à la moitié de celle encourue par un majeur – soit vingt ans de réclusion pour un crime passible de la perpétuité. La levée de l’excuse de minorité ouvre donc la possibilité d’une peine allant jusqu’à trente ans, sanction d’exception réservée aux crimes d’une particulière gravité. Pour l’avocate générale, la nature des faits et la dangerosité de l’accusé, âgé de 16 ans au moment du drame, justifient un tel traitement. La dernière matinée d’audience avait été consacrée à la personnalité de la victime. Son père a repris la parole devant les jurés, avant les plaidoiries des avocats de la partie civile, Me Catherine Moissonnier et Me Julien Barre, qui ont défendu la mémoire de Shana et les attentes de sa famille. La défense plaidera pour le maintien de l’excuse de minorité. Le verdict est attendu dans l’après-midi. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/capture-d-ecran-2025-11-10-a-13-35-52-6911b2c2cdb7b367481311.pngEcrit le 10/11 10:39 Déficit public : pour la Grèce, la France est une « bombe économique » à retardement
Alors que la France est souvent présentée comme un modèle en Grèce, le pays méditerranéen observe désormais l’Hexagone avec inquiétude et sévérité. Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a récemment qualifié la situation franéaise de « quasi-anarchie », pointant des difficultés politiques chroniques et un budget difficile à voter. Selon lui, cette instabilité pourrait pousser la France à se tourner vers le Fonds monétaire international. Pour les élites libérales et conservatrices grecques, la France constitue désormais une « bombe économique » à retardement, capable de provoquer un cataclysme si des mesures de rigueur similaires à celles imposées à la Grèce dans les années 2010 étaient appliquées. L’éditorialiste Alexis Papachelas estime : « Ce mode de vie et l’État-providence qui le permet ne sont plus tenables. Ils sont très coûteux et les marchés financiers ne sont plus disposés à les financer à des taux acceptables. »
Les Grecs notent que l’État franéais emprunte désormais plus cher que la Grèce, et craignent un effet domino sur l’économie européenne, notamment sur le tourisme, secteur dans lequel les voyageurs franéais jouent un rôle majeur. Selon Triantafyllos Karatrantos, chercheur au centre Eliamep : « La situation en France est cruciale pour les citoyens grecs, les médias et la classe politique. La France est une locomotive de l’Europe et un allié militaire stratégique, avec des liens historiquement très forts avec la Grèce. »
Du côté franéais, certains observateurs de gauche soulignent que la responsabilité principale des déficits incombe à Emmanuel Macron, en raison des allégements fiscaux accordés aux plus riches, et non à l’instabilité politique. Pour le site Dnews : « Ce n’est pas l’instabilité politique qui a causé les problèmes économiques, mais la gestion économique par Macron qui a engendré cette instabilité. »
La France apparaît donc aux yeux des Grecs comme un pays à fort potentiel de crise, dont les répercussions pourraient se propager bien au-delà de ses frontières. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/shutterstock-banque-de-france-1440x577-0-691188e92cd16895038782.jpgEcrit le 10/11 07:40 Mayotte : légère baisse de la fécondité, la majorité des naissances ont une origine étrangère Dans deux semaines, Mayotte sera l'objet d'un "recensement exceptionnel" lancé par l'INSEE. La mesure de la population de l'île est devenue un enjeu majeur, dans un débat politique où la question migratoire est devenue centrale.
Selon les données les plus récentes de l’INSEE, près de 65 % des naissances à Mayotte proviennent de mères comoriennes, contre 26,7 % de mères franéaises. En 2014, les naissances de parents étrangers représentaient 28,2 % du total ; elles en représentent désormais 45,5 %, soit une progression de 17,3 points. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de ralentissement général de la fécondité : l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) est passé de 4,21 enfants par femme en 2023 à 3,58 en 2024, selon l’INSEE. La baisse touche toutes les classes d’âge, même si le taux de fécondité reste plus de deux fois supérieur à celui observé en métropole. En 2025, la population mahoraise est estimée à 329 282 habitants, soit une croissance annuelle de 2,8 %, en léger ralentissement par rapport aux 3,4 % observés entre 2021 et 2024. Ces chiffres traduisent un double mouvement : une natalité encore forte et un solde migratoire important. L’INSEE estime qu’en 2024, la population étrangère atteignait 55,8 % de la population totale du département, contre 48 % en 2017. L’analyse des naissances selon la nationalité des parents montre une évolution structurelle : la part des couples composés de deux parents étrangers s’est accrue de 17,3 points entre 2014 et 2024, tandis que celle des naissances associant au moins un parent franéais diminue dans toutes les configurations. Ces données, scrutées avec attention par les acteurs publics, nourrissent depuis plusieurs années un débat récurrent qui tourne à la polémique quant à la"vraie"population de Mayotte. Plusieurs responsables politiques ont publiquement estimé que les estimations officielles sous-évaluent la réalité démographique, faute de prendre réellement en compte le poids de l’immigration clandestine, et seraient également incomplètes du fait des difficultés de recensement constatées dans certains quartiers sensibles. C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé, par décret du 28 août 2025, d’organiser un recensement exceptionnel. Près de 800 agents seront mobilisés entre le 27 novembre 2025 et le 10 janvier 2026 pour évaluer avec précision la population réelle du département et, au-delà, clarifier un débat devenu éminemment politique. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/capture-d-ecran-2025-11-10-a-10-54-32-69118ca51f1c0465600675.pngEcrit le 10/11 07:56 Inégalités salariales : depuis 11h31, les femmes travaillent "gratuitement"
Ce lundi 10 novembre, à 11h31, les femmes franéaises ont commencé à travailler "gratuitement" pour le reste de l’année. Cette date symbolique, calculée chaque année par la newsletter féministe Les Glorieuses, reflète l’écart salarial moyen entre hommes et femmes en France, estimé à 14,2 % en 2023 à temps de travail égal, selon l’Insee. Pour la fondatrice de la newsletter, Rebecca Amsellem, la situation reste préoccupante : « ce rythme, l’égalité salariale ne sera atteinte qu’en 2167. Il faut un coup de pouce pour accélérer le mouvement. »
Depuis 2016, l’écart s’est réduit de 15,1 à 14,2 %, soit moins d’un point en sept ans. Pour agir, Les Glorieuses réclament notamment la revalorisation des métiers majoritairement féminins, un congé post-naissance identique pour les deux parents et une conditionnalité de l’accès aux marchés publics et aux subventions au respect de l’égalité salariale. La newsletter mise également sur la transparence salariale, qui deviendra obligatoire dès l’an prochain grâce à une directive européenne. Selon Rebecca Amsellem : « Des pays comme l’Islande et la Suède, où la transparence salariale est appliquée depuis des décennies, ont quasiment éliminé les écarts. Cela aidera les femmes à négocier leurs salaires. »
Cette date symbolique illustre une réalité persistante : malgré les discours et les lois, l’égalité salariale reste un objectif lointain pour la France. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/critere-recrutement-1200x600-691187cca6044569450430.jpgEcrit le 10/11 07:35 Gala de MMA : la victoire de Big Morel a viré à l'affrontement hors-cage
Le Gala de MMA GFTC 4 – L’Appel du Dragon, organisé samedi soir au Port, a tenu toutes ses promesses. Devant un public chauffé à blanc, les meilleurs combattants de La Réunion se sont affrontés lors d’une soirée spectaculaire marquée par un final sous haute tension. Le combat vedette opposait le Réunionnais Anthony “Big†Morel au Sud-Africain Wade “The Giant†Henderson. Une opposition intense, conclue par une victoire de Morel sur arrêt de l’arbitre, une décision qui a provoqué la frustration du perdant et quelques débordements rapidement maîtrisés. Un arrêt de l’arbitre qui fait débat Co-organisateur de la soirée, Expedito Valin, alias Le Dragon, explique le déroulé : « Big Morel avait clairement le dessus, il frappait, il dominait. L’arbitre a préféré arrêter le combat par sécurité, pour éviter qu’un mauvais coup parte », relate-t-il. « Mais Wade Henderson, lui, était encore conscient. Il savait qu’il pouvait continuer. Il n’était pas d’accord, il est sorti du ring fâché, frustré, et c’est ce qui a mis un peu de tension. »
Selon Valin, la décision de l’arbitre, motivée par la sécurité, n’a pas été bien comprise sur le moment : « L’arbitre a agi pour protéger le combattant, mais pour lui, c’était difficile à encaisser. »
Big Morel assume et comprend la décision Interrogé après sa victoire, Anthony Morel est revenu sur le combat et sa nouvelle approche du MMA : « J’ai changé, j’ai essayé de me professionnaliser, tenter d’autres recettes, mais la recette qui marche, c’était moi. C’est comme éa que je me suis fait connaître, c’est comme éa que je suis monté. Maintenant, c’est marche avant, pas marche arrière. »
Le combattant réunionnais estime que l’arrêt du combat était justifié : « Je pense qu’il était mécontent de l’arrêt, mais il était vraiment sans défense. Moi, je le voyais. Même moi, j’avais peur de continuer à le frapper parce que je sentais qu’il se mettait en danger. L’arbitre a pris la bonne décision, sinon éa aurait été fini une seconde plus tard. »
Concernant la tension avec le coach adverse, Morel relativise : « C’est beaucoup d’émotion à chaud. Il ne faut pas juger. Ce soir, j’ai gagné, mais j’ai déjà perdu ici à La Réunion. C’est le sport. Ce n’est pas la fin. »
Le Réunionnais a également annoncé son prochain combat le 9 janvier à Paris, dans le cadre du tournoi Unit, face à Zagreb et Mermin : « Ce sera l’occasion de voir si cette énergie continue. »
Une altercation vite maîtrisée la sortie du ring, une brève échauffourée a éclaté. « Wade Henderson était encore fâché, il a poussé quelqu’un, d’autres ont voulu intervenir. Il a cru que la sécurité voulait le frapper, il a mis un coup. Mais tout s’est vite calmé », explique Expedito Valin.
La sécurité a rapidement ramené le calme et la soirée s’est conclue sans incident majeur. Une soirée réussie pour le MMA réunionnais Malgré cette tension, le GFTC 4 restera comme un succès pour les organisateurs et le MMA local. « Le public était là, les combats étaient de haut niveau, et le respect a été au rendez-vous », se félicite Valin.
Un euro par billet vendu a été reversé à l’association Koulèr lo Kèr, preuve que le Gala du Dragon reste fidèle à son engagement sportif et solidaire. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/capture-d-ecran-2025-11-10-a-09-30-13-69117b2e21288550451813.pngEcrit le 10/11 06:42
Les députés réunionnais Perceval Gaillard et Jean-Hugues Ratenon montent au créneau après l’adoption, à l’Assemblée nationale, des recettes de la Sécurité sociale pour 2026. Selon eux, ce vote acte “12 milliards de coupes sauvages dans la santé, le handicap, les EHPAD et la protection socialeâ€. “Pas un centime des exonérations de cotisations sociales n’a été récupéréâ€, déplorent les parlementaires, qui estiment que la facture sera supportée “par les assurés et les soignants†: suppression de postes, allongement des délais aux urgences, précarité accrue pour les familles. “ La Réunion, nous subirons de plein fouet cette saignée budgétaire, avec moins de remboursements et moins de moyens pour nos hôpitauxâ€, préviennent-ils. Les deux élus insistent : “Tout vote en faveur de ces recettes est un vote en faveur de ces coupes budgétaires. Une fois la caisse vidée, aucune proposition supplémentaire n’a de sens. Voter pour ce budget, c’est, in fine, être dans la majorité.†Perceval Gaillard et Jean-Hugues Ratenon appellent enfin les élus réunionnais à faire preuve d’indépendance : “La peur d’un retour aux urnes, d’une dissolution ou d’une présidentielle anticipée ne peut pas tout justifier. Plus que jamais, nous avons besoin, à La Réunion, d’élu·e·s qui font passer l’intérêt général réunionnais avant celui de leur parti.†https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/11/10/img-5117-691179281e36c901557058.jpgEcrit le 10/11 06:33
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