Retour accueil Ecrire à l'auteur du site : Michel Jourdan


 Visitez La Boutique 

Diagonale des Fous Réunion Grand Raid 2025
 Le Grand Raid 2025 

les cyclones dans Océan Indien et à la Réunion (Dumile, Gamède, Dina, Jenny, cyclone 48)
 Suivi des cyclones 

cliquez pour visualiser la chronologie des éruptions du Piton de la Fournaise
 Piton de la Fournaise 

Ecrire au créateur du site : Michel Jourdan
Contact








L'actualite de la Réunion et de la Zone Océan Indien avec Clicanoo.re
Les infos du 2025-12-07
Clicanoo

Piton de la Fournaise : le volcan passe en alerte 1, une ruption imminente

Le Piton de la Fournaise est entr en phase critique ce soir. Depuis 22h30, l’Observatoire volcanologique (OVPF-IPGP) enregistre une crise sismique intense, signe sans ambiguït que le toit du rservoir magmatique est en train de cder. Le magma quitte la chambre magmatique et remonte vers la surface, un scnario qui annonce une ruption probable dans les toutes prochaines heures, voire les prochaines minutes.

Face cette situation, le prfet a activ 23h30 l’alerte de niveau 1 du plan ORSEC Volcan, correspondant une ruption probable ou imminente. partir de cet instant, l’enclos du Piton de la Fournaise est totalement ferm au public. Aucun accs n’est possible, ni par le Pas de Bellecombe, ni par un autre sentier. Les grandes pentes comme les parties haute et basse sont galement interdites jusqu’ nouvel ordre. La RN2, en revanche, reste ouverte la circulation.

Les gendarmes et les agents de l’Office national des forêts sont dploys sur le terrain pour scuriser la zone et s’assurer que ces restrictions soient scrupuleusement respectes.

L’activit du volcan peut être suivie en temps rel sur les plateformes de l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise, notamment son site internet et ses rseaux sociaux. Le massif pourrait basculer en ruption tout moment.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/06/piton-de-la-fournaise-ts-6854d725bb48b948866911-693120772d30c079644681-69333cecf0266966193074.jpg
Ecrit le 05/12 21:12
Fanirisoa Ernaivo, ministre de la justice malgache: "nous poursuivrons Rajoelina et tous les dirigeants qui ont commis des infractions"

"En revenant Madagascar, j’ai commenc faire ce que je voulais faire depuis 2018 : remettre les pendules l’heure dans la justice et dans la gouvernance", nous dit Fanirisoa Ernaivo au commencement de cet entretien.

Opposante au prsident Andry Rajoelina, la dynamique juriste a regagn la Grande Île la faveur du processus rvolutionnaire aprs six annes d’exil, conscutives aux poursuites engages contre elle en 2019.
Nomme 46 ans ministre de la Justice le 28 octobre 2025 au sein du gouvernement de transition, elle se distingue par un itinraire singulier, construit au croisement de la magistrature, du syndicalisme et de l’engagement politique. Magistrate de la promotion 2006, elle connaît tous les rouages du systme judiciaire malgache où elle a exerc toutes les fonctions de la magistrature substitut du procureur, juge, magistrat inspecteur et devenant en 2016 la premire femme lue la tête du Syndicat de la magistrature. Candidate l’lection prsidentielle de 2018, figure de l’opposition en exil elle a su rallier la Diaspora malgache de France et du monde entier dans une plateforme militante RMDM DIASPORA, elle a cr l’Association ADM œuvrant pour le Droit et dveloppement de Madagascar et elle s’est impose, depuis son retour, comme l’une des voix centrales de la transition politique malgache.

Dans cette interview exclusive accorde “Clicanoo”, elle revient sur les principaux dfis de la transition vers la dmocratie, la cration d’un Etat de droit et les poursuites contre Mamy Ravatomanga, seconde fortune du pays et grand financier prsum de l’ancien rgime, cibl par de multiples accusations.

Geoffroy Graud-Legros: En couvrant le processus rvolutionnaire via des contacts sur place et en observant les rseaux sociaux, nous avons t frapps par l’intensit du dsir de justice au sein de la GenZ. En tant que ministre, comment conjuguez-vous cette soif de justice immdiate, et le rythme propre l’application du droit ?

Fanirisoa Ernaivo: Un premier effort a consist dfinir qui punir, quelles sanctions exemplaires appliquer, et identifier vraiment les racines des exactions qui ont t perptres Madagascar. Car l’histoire rcente de Madagascar, l’instar d’autres Etats et socits autoritaires, c’est l’histoire d’un pays qui a t pris en otage - et avec la prise d’otage vient le syndrome de Stockholm. C’est dire que dans notre pays, il y a des personnes qui ont dû — volontairement ou involontairement — jouer le jeu du pouvoir : faire ce qu’on leur a dit de faire, excuter certains ordres, sous peine de se retrouver en prison ou en exil… Et bien sûr, il y a ceux qui ont agi dlibrment, parce qu'ils s'imaginaient qu’ils resteraient au pouvoir jusqu’ la fin de leur vie…
Il ne faut pas cder l’lan qui porterait punir tout le monde tour de bras... Si on agissait ainsi, on se concentrerait sur ceux qui taient les petites mains, qui ont commis les exactions ; ils doivent certes aussi rpondre de leurs actes. Nanmoins il faut viter d’instaurer un systme où l’on dsignerait, au fond, des boucs missaires, tandis que les donneurs d’ordre, ceux qui ont fait faire, seraient pargns parce qu’ils diraient : “Ce n’est pas moi”.... Justement, vous remarquerez que nous avons vit de procder des arrestations massives. Autrement, je pense qu’on aurait emprisonn la moiti de la population…

G.G-L: C’est la problmatique de toutes les transitions dmocratiques…

F.E: Prcisment, la transition Madagascar doit enfin être dmocratique et pour cela, il faut rinstaurer l’Etat de droit. Jusque-l, toutes les transitions qui ont eu lieu Madagascar ont t marques par des vagues d’arrestations massives, sans aucune autre forme d’apprciation. Toutes les personnes qui taient avec l’ancien rgime ou supposes telles taient soit emprisonnes, soit pourchasses comme des bêtes. Nous, nous avons frein et nous posons les questions qui vont, justement, de pair avec l’Etat de droit. Nous demandons : qui a fait quoi ? Qui a donn les ordres ? Qui tait volontairement collaborateur ? Qui a abus volontairement des pouvoirs qui taient entre ses mains ?

G.G-L: Vous vous opposez une justice expditive. Cela va-t-il l’encontre de l’enthousiasme rvolutionnaire ?

F.E: C’est une question d’change et de discussion. Les jeunes de la Gen Z, dont la plupart taient Madagascar — d’autres taient l’tranger, et bon nombre de leaders taient en France — sont entrs dans la sphre politique trs rcemment. Il y avait de leur part une tendance l’appropriation du processus : “C’est notre rvolution Gen Z, nous ne voulons pas de la politique, nous ne voulons pas de ceci, de cela.” etc. Il nous a fallu leur expliquer qu’il y a des gens qui ont travaill dans ce pays pour être une opposition consciente, active, et qui n’a pas t musele - des gens qui se sont mobiliss, qui ont affront le pouvoir, qui ont souffert de la rpression, de l’exil… Nous tions l depuis 2018 et même avant ; nous, nous tions engags en politique, et le but de la politique, c’est de s’intresser la manire dont on dirige le pays. Donc, il a fallu mettre les points sur les "i"…
Restent les attentes, les esprances lgitimes de la jeunesse, qui a choisi la rbellion plutôt que le dsespoir. Nous demeurons en contact avec cette jeunesse ; nous essayons de leur communiquer ce qui se passe, ce que nous faisons, de collaborer avec eux dans ce processus de transition.

G.G-L: comment parvenez-vous fonctionner ensemble ?

F.E: L encore, la clef rside dans la pdagogie, dans l’enseignement des mcanismes de l’Etat de droit, dont doit s’imprgner la socit. nous d’expliquer comment il fonctionne ; nous de faire entendre qu’on ne poursuit pas les gens sur la base de rumeurs, sur la base de “il a fait ci, elle a fait a” — même si les rumeurs convergent, même si les rseaux sociaux les amplifient, même si tels ou tels agissements sont “notoires”. Non. Il y a les faits, les preuves, les lments constitutifs — l’lment lgal, l’lment matriel, l’lment moral. Pour pouvoir ouvrir des enquêtes et des procdures d’arrestation et aboutir une condamnation, on commence par ces trois choses. Puis il y a la forme : quand il est question de meurtre ou de blessure, il faut qu’il y ait une saisine. Pour ces saisines, il faut identifier les victimes : qui sont-elles, où sont leurs familles, etc. Cela ne se fait pas en quelques jours. Notre charge de travail est immense, mais on ne peut pas se tromper de cible, ni risquer d’emprisonner des innocents.

G.G-L: Quid, justement, de la rpression du soulvement ? Nous sommes rests sur le chiffre officiel donn par les Nations unies, qui faisait tat de 22 morts - le bilan serait plus lourd, disent nos contacts sur place. Les violences commises par les gendarmes ou des groupes de scurit privs feront-elles l’objet de poursuite ?

F.E: Bien sûr. J’ai fait ouvrir une enquête l’occasion de la visite du prsident de la Refondation aux victimes blesses et dcdes lors des soulvements de septembre et notamment la journe du 25 septembre. L encore, il faut agir avec mthode, en respectant les formes. J’ai dit : il nous faut rassembler les pices du dossier. Qui sont les victimes ? Qui a t bless ? Qui est mort ? Qui a t tortur ? Combien exactement ? Il faut être prcis : ne pas frapper de manire aveugle, mais identifier prcisment qui a reu des ordres, qui a donn des ordres, et qui a agi de son propre gr pour violenter les manifestants, voire torturer de cette manire.

G.G-L: Nous avions diffus cette vido terrible, où l’on voit un homme en uniforme brûler les cheveux d’une femme…

F.E: Oui, c’est un acte de torture. Je ne pense pas que ce genre d’actes aient t excuts en fonction d’ordres prcis. Ces agissements doivent videmment être punis, mais une fois encore, nous ne devons pas faire l’erreur de nous en tenir des boucs missaires. Aussi, j’ai demand au procureur de la Rpublique Antananarivo, avec les substituts de la capitale, de rassembler les lments pour ouvrir une enquête. mon sens, le donneur d’ordre, celui qui met le commandement de tirer dans la foule balles relles, de blesser intentionnellement, ou de gazer, est beaucoup plus responsable moralement — par son intention dlictuelle ou criminelle — que celui qui a reu un ordre et peut difficilement dire non…

G.G-L: Ds lors, poursuivrez-vous l’ancien prsident ?

F.E: Bien sûr. Nous comptons poursuivre non seulement l’ancien prsident, mais toutes les têtes dirigeantes de l’ancien rgime, pour les infractions qu’ils ont commises. Je ne dis pas “qu’ils auraient commises”, parce qu’on sait qu’ils en ont dj commis. Et nous allons identifier toutes ces infractions et les poursuivre.
Je l’ai dit juste avant ma nomination : je rentre au pays, mais je ne suis pas l pour mener la vendetta. Je rentre parce que ce pays a besoin qu’on remette les points sur les i, qu’on lutte contre certaines personnes qui ont cru que c’est un pays sans foi ni loi ni justice. On va leur rappeler qu’il y a une fin pour toutes choses, et qu’il est temps de payer pour tout ce qu’ils ont fait…

G.G-L: Comptez-vous vous intresser, sur le plan judiciaire, l’exfiltration du prsident, excute sur ordre du prsident de la Rpublique franaise ?

F.E: Une opration de ce genre relve de la politique internationale. L encore, nous allons identifier les responsabilits de chacun. Est-ce la responsabilit d’un pays ou d’une personne ? C’est la rponse cette question qui dterminera les dmarches. Quoi qu’il en soit, le sujet n’est pas tabou. Le prsident de la Refondation en a parl avec son homologue franais. Moi-même, je vais en discuter avec le ministre franais de la Justice, Grald Darmanin. Mais ma dmarche consiste dissocier le pays des personnes.

G.G-L: Vous avez t trs active dans l’île-soeur, où vous vous êtes rendue dans le cadre de l’enquête qui vise Mamiaina Ravatomanga (en fuite Maurice pendant le processus rvolutionnaire, NDLR). Le 20 octobre, Madagascar a demand qu’Interpol attribue une notice rouge M. Ravatomanga… Pouvez-vous en prciser les motifs ?

F.E: C’est exact… j’ai t mandate par les autorits de transition en qualit d’observatrice des procdures en cours Maurice. S’agissant de la notice rouge, c’est une notification d’un mandat d’arrêt international contre une personne recherche ou qui doit être arrête. Nous avons bien vu que M. Ravatomanga a quitt Madagascar de manire furtive ; il tait dans une dmarche de fuite. Or, il fait l’objet de plusieurs enquêtes devant diffrentes juridictions et dans plusieurs pays : Madagascar, Maurice et la France. Nous voulons assurer sa reprsentation devant la justice, quelle que soit la juridiction. Il ne doit plus pouvoir fuir. Le mandat d’arrêt a t dcern pour pouvoir le prsenter devant la justice ; il peut être notifi tous les pays membres d’Interpol s’il quitte Maurice et peut être arrêt où qu’il se trouve…

G.G-L: Pouvez-vous rappeler les incriminations exactes ?

F.E: La premire incrimination concerne une plainte auprs du PNF en France, puis une deuxime plainte, toujours auprs du PNF en France, Madagascar et Maurice. Une troisime affaire concerne l’affaire de l’immatriculation frauduleuse des Boeing 777 pour le compte de l’Iran...
M. Ravatomanga fait galement l’objet de plusieurs suspicions de dtournement de fonds, d’abus de pouvoir, de blanchiment d’argent dans l’affaire de la vanille, du letchi, ainsi que d’un trafic d’influence gnralis, impliquant plusieurs membres du gouvernement.
Nous avons saisi le pôle anticorruption cet effet. Il y aura probablement d’autres dossiers. Nous avons besoin de recueillir sa version des faits pour qu’il puisse se dfendre et pour instruire.

G.G-L: Nous avons pu consulter certains lments du dossier. Les conseils de M. Ravatomanga disent que le PNF aurait class sans suite une enquête le concernant. S'il venait être confirm, ce classement aurait-il des rpercussions sur votre enquête ?

F.E: Comme je l’ai dit, le PNF a t saisi deux reprises. La premire affaire concerne l’affaire de Levallois. Il avait achet quatre ou cinq villas Levallois-Perret dans des conditions suspectes, qui voquaient l’hypothse d’un blanchiment d’argent sale. C’est cette affaire-l qui a t classe sans suite. Il y a d’autres personnes — dont le maire de Levallois — qui ont t traduites dans le dossier…
Le motif du classement est important : dans ce dossier, je pense que l’État mauricien et l’État malgache n’avaient pas alors pleinement coopr pour faire aboutir les enquêtes du PNF. Mais il faut rappeler qu’un classement sans suite n’est pas dfinitif ! On peut toujours rouvrir le dossier lorsque surviennent des faits nouveaux, ce qui est le cas en l’espce. Ds lors que le PNF obtient la collaboration de ces deux pays, le dossier peut être rouvert. Il n’y a donc l rien de dfinitif.
En deuxime lieu, le PNF est saisi d’un autre dossier, celui du groupement des exportateurs de litchi (GEL), dpos au PNF, Madagascar et, je pense, Maurice.
Ce dossier concerne un monopole de la filire letchi, organis par M. Ravatomanga dans le but de se soustraire aux obligations fiscales… Cela s’accompagne de malversations financires, et de l’utilisation d’une socit cran pour viter le rapatriement des devises. Cela lse non seulement le groupement, mais aussi l’État en termes de devises, et au final toute la filire, qui ne peut plus vendre des prix corrects puisque tout doit être vendu M. Ravatomanga ou des socits associes comme LTC (Litchi Trading Company)... celle-ci n’tant rien d’autre qu’un paravent supplmentaire pour M. Ravatomanga et quelques personnes du GEL.
Le groupement devrait pouvoir vendre plusieurs distributeurs, pas un seul qui fixe unilatralement les prix. Ce dossier est en instruction Maurice, Madagascar et au PNF.

G.G-L: Vous avez voqu l’affaire des immatriculations de Boeing. Travaillez-vous avec les services amricains, notamment le FBI ?

E.F: Nous avons demand aux reprsentants de l’ambassade des États-Unis de collaborer avec le FBI. Cette fois-ci, cela procde d’une relle demande de notre part - auparavant, les États-Unis avaient pris l’initiative, considrant qu’ils avaient intrêt agir du fait de l’atteinte leur scurit. Comme c’est une affaire internationale, il y a des technologies et des technicits dont nous avons besoin. Nous avons donc demand leur coopration, et elle me semble acquise…

G.G-L: Revenons sur le rôle de la justice dans le processus de transition dmocratique. La justice peut-elle selon vous rpondre aux attentes concrtes de la population ? Par exemple, on a beaucoup dit que les coupures de courant incessantes pratiques par la JIRAMA (point de dpart des mobilisations qui ont emport le rgime, NDLR) taient dues la corruption qui rgne au sein de la socit. En rprimant ces faits, pensez-vous pouvoir amliorer la vie matrielle ?

F.E: Oui, la justice a un rôle essentiel dans l’amlioration des conditions de vie. De manire gnrale, si la justice ne joue pas son rôle de balise et de rempart, le pays ne peut pas s’en sortir.
Concernant la JIRAMA, ses dysfonctionnements trouvent leur origine non seulement dans le vritable pillage qu’a subi cette socit, mais aussi dans la vtust des installations. Or, c’est aussi cause de la corruption que les matriels n’ont pas t remplacs. C’est un cercle vicieux. Mais mettre fin au pillage ne suffira pas rsoudre le problme ; il faudra repenser totalement l’approvisionnement en eau et en nergie, aller progressivement vers les nergies renouvelables, voire envisager le nuclaire — je ne suis pas contre. Cela n’est nanmoins pas de mon ressort ; en revanche, nous pouvons pleinement agir pour que cet oprateur soit en mesure d’exercer ses activits dans un cadre juridiquement assaini et rationalis. Je pense aux contrats conclus par la JIRAMA : nous allons regarder de prs les conditions dans lesquelles ils ont t conclus, les clauses qu’ils contiennent, l’identit des bnficiaires… un audit devra être ralis et il faudra envisager une rvision des contrats. Je peux d’ores et dj dire que dans certains cas, la rvision sera invitable.

G.G-L: Vous êtes aujourd'hui trs populaire. Envisagez-vous un rôle politique aprs la transition ?

E.F: mon sens, mon rôle politique avait dj commenc avant que j’accde au poste de ministre. Je me suis engage en 2018 ; le travail que j’ai accompli en tant qu’opposante, Madagascar et en exil, puis maintenant comme dirigeante de la transition, est un travail profondment politique, au sens où il est anim par une vision du dveloppement du pays. Je continuerai ce travail ; la justice est la base. Pour l’instant, je suis la Justice, mais je pourrais demain occuper d’autres positions.

G.G-L: Comment vous situez-vous sur l’chiquier politique ?

F.E: Madagascar, il n’y a pas rellement de gauche ou de droite... Je me dfinis comme une progressiste patriote. Je suis nationaliste mais je refuse toute forme de chauvinisme. Je suis ouverte au dialogue, avec toutes les nations, toutes les cultures qui peuvent aider Madagascar. Et, en tant que personne ancre dans la justice, je veux la justice sociale Madagascar. Je suis prête collaborer avec toutes les nations qui reconnaissent cet idal de justice sociale.

G.G-L: Vous êtes actuellement aux Pays-Bas pour la 24e assemble des pays signataires du Statut de Rome (instaurant la Cour pnale internationale NDLR)…

F.E: Exactement. Nous sommes engags dans plusieurs dmarches, publies sur notre page Facebook, pour rintgrer Madagascar dans la lgalit internationale ; cette dimension de la reconstruction de l'État de droit est elle aussi importante.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/05/capture-d-ecran-2025-12-05-a-20-01-03-69330222999b9463596076.png
Ecrit le 05/12 16:53
Mayotte : un dfi de 166 km pour rappeler une dignit oublie

Le Challenge Mayotte Tour s’apprête marquer les esprits. Derrire les 166 kilomtres et les 2800 mtres de dnivel positif, il ne s’agit pas simplement d’un exploit sportif, mais d’un acte citoyen puissant. travers ce Tour de Mayotte ralis en courant, les organisateurs portent un message qui dpasse largement le cadre de la performance : « Rêves de libert, galit, dignit ».

Un an aprs le cyclone Chido, l’île peine encore se relever. Les traces du passage dvastateur sont partout, mais les stigmates les plus profonds sont invisibles. Beaucoup de familles confient se sentir abandonnes, oublies, comme laisses en marge de la nation. Ce dfi est leur rponse. Leur rappel. Leur cri. Une manire de dire que Mayotte existe, que ses habitants ont, comme tous les citoyens franais, droit la scurit, au respect, des conditions de vie dignes et, surtout, une galit relle.

Ce parcours extrême, ralis en une journe et une nuit sous une chaleur crasante, va bien au-del du sport. Il devient une marche collective, un appel au rassemblement, un geste de rsistance et d’espoir. Les organisateurs invitent d’ailleurs tous les Mahorais rejoindre l’effort, même pour quelques kilomtres, pour montrer que l’île sait s’unir quand il s’agit de dfendre sa dignit.

Ce challenge est ddi toutes les victimes du cyclone, toutes les familles qui souffrent encore, celles qui n’ont plus la force de tmoigner. Ceux qui courent le font leur place, avec leurs jambes, leur cœur et une conviction inbranlable : Mayotte mrite le respect, Mayotte mrite d’être entendue, Mayotte mrite d’être considre.

Derrire cette aventure hors norme, une quipe complte veille jour et nuit. Elle assure la logistique, le soutien mental et le suivi permanent du coureur. Sans eux, impossible d’imaginer un tel projet. Les remerciements vont aux frres, aux amis, coach Rahim Maoulida, Raf Ramandimbivonona qui a particip la prparation, au prsident Saidine Maoulida, Athltisme Jeunes de Koungou, Akori Mayotte et au Comit Dpartemental d’Athltisme de Mayotte. Tous travaillent dans l’ombre pour qu’un acte sportif devienne un acte de citoyennet.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/05/593728080-10236517127604051-8820620964966165752-n-6932c3af889c1500154379.jpg
Ecrit le 05/12 12:36
La FDSEA 974 alerte sur les LEDs solaires installes dans les champs : un bilan jug mitig

La FDSEA 974 a publi un communiqu alertant sur la multiplication des installations de LEDs solaires dans les champs runionnais, des dispositifs souvent prsents comme cologiques mais dont les effets seraient, selon le syndicat, largement sous-estims. Sur le terrain, plusieurs agriculteurs constatent des consquences inattendues qui touchent aussi bien l’environnement que leurs propres conditions de travail.

Le syndicat met en avant une pollution lumineuse importante. La lumire artificielle perturberait les insectes, les pollinisateurs, les oiseaux et plus largement la faune locale, crant des dsquilibres biologiques et modifiant les cycles naturels. L’alternance entre jour et nuit, essentielle au bon fonctionnement des agrocosystmes, ne serait plus respecte, ce qui pourrait fragiliser la biodiversit et impacter les rendements agricoles.

Selon la FDSEA, ces installations favorisent galement les vols et les intrusions. La visibilit accrue la nuit rendrait les parcelles plus exposes aux personnes mal intentionnes. Certains exploitants rapportent une hausse des actes de vandalisme ou de vols de matriel, directement lis la prsence de ces clairages.

La lumire attire aussi des nuisibles et diverses espces opportunistes, accentuant la pression sur les cultures. Les oiseaux migrateurs et certaines espces nocturnes verraient leurs repres perturbs, ce qui pourrait avoir des effets plus larges sur l’quilibre environnemental.

cela s’ajoute l’absence d’une filire claire pour le recyclage de ces quipements solaires. Les LEDs gnrent un nouveau type de dchets lectroniques dont la prise en charge n’est pas organise. Ce sont aujourd’hui les agriculteurs qui doivent grer ces dchets, ce qui reprsente une charge supplmentaire en termes de coût et de logistique.

Face ce constat, la FDSEA appelle une rorientation des investissements publics. Elle estime que l’argent consacr ces LEDs devrait être redirig vers des solutions plus utiles aux exploitations, comme des matriels agricoles solaires rellement adapts aux besoins d’irrigation ou de pompage, ou encore des mini-centrales photovoltaïques permettant aux exploitations de gagner en autonomie nergtique. Le syndicat demande galement le renforcement de programmes d’accompagnement technique fonds sur des technologies prouves et adaptes aux ralits du terrain.

Pour la FDSEA, les LEDs solaires apportent peu de bnfices aux agriculteurs. Au contraire, elles crent des nuisances, fragilisent les cosystmes et augmentent les risques d’inscurit. Le syndicat rclame donc une rvaluation urgente de ces dispositifs et plaide pour que les financements soient redploys vers des solutions plus efficaces et durables pour l’agriculture runionnaise.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/05/img-1326-6932a3fab7f4c727797048.jpeg
Ecrit le 05/12 10:20
Le Dpartement lance l'Institut Citoyen d'Apprentissage la Vie Publique (ICAP) : un pari fort pour renouer le lien avec la citoyennet

La Runion lance l’Institut Citoyen d’Apprentissage la Vie Publique (ICAP) : un pari fort pour renouer le lien avec la citoyennet

Au Palais de la Source, ce vendredi 5 dcembre 2025, le Dpartement de La Runion a sign la Charte d’engagement de l’ICAP, un institut indit destin redonner voix et place aux citoyens dans la vie publique locale. Avec ce lancement, le Dpartement veut rpondre l’rosion de l’engagement, l’abstention croissante et au dsintrêt pour la chose publique, en offrant un nouvel espace d’ducation civique, de formation et de participation.

Un projet qui veut reconstruire le lien entre Runionnais et institutions

L’ICAP est conu comme un outil structur, pens pour sensibiliser, former et accompagner : citoyens, futurs agents territoriaux, lus locaux et toute personne souhaitant mieux comprendre les institutions, l’histoire et les enjeux de La Runion. L’objectif : restaurer la confiance, encourager l’engagement, rendre la dmocratie plus accessible.

Selon le prsident du Dpartement, Cyrille Melchior, cette initiative rpond une urgence : « nous avons remarqu que les citoyens s’loignent de plus en plus de la vie politique… l’ICAP arrive point nomm ». Il insiste sur la volont de rassembler les partenaires — universit, association des maires, CNFPT, autour de forums, de priodes de sensibilisation, d’changes citoyens-associatifs, et de former une jeunesse runionnaise prête s’engager, y compris dans la fonction publique territoriale. L’institut ne sera pas cantonn Saint-Denis : des forums et des permanences sont prvus dans plusieurs micro-rgions, afin de toucher un maximum d’habitants.

Une dmarche citoyenne porte avec force par Thrse Baillif

Prsidente de sance lors de la signature, Thrse Baillif a port un message fort, dnonant le dficit de connaissance collective des lois, des droits, des responsabilits, parfois ignors même par ceux censs les appliquer.

« Ce n’est pas important, c’est vital, c’est fondamental » a-t-elle affirm, soulignant que dans un contexte où beaucoup rclament tout des lus, il est urgent que chacun sache ce qu’il peut attendre et ce qu’il peut faire. Elle a appel chacun redevenir citoyen, conscient de ses droits et devoirs, capable de comprendre les institutions et de participer activement la vie commune.

Elle a insist sur l’importance d’une comprhension partage des limites et prrogatives de chacun, d’un dialogue inform entre lus et citoyens, et d’un engagement ouvert et clair. Pour elle, l’ICAP n’est pas un luxe : c’est une ncessit pour restaurer une dmocratie vivante et respectueuse.

Un institut gratuit, ouvert et apolitique

L’ICAP se prsente comme un tiers-lieu collaboratif, gratuit, entirement apolitique. Il compltera les structures existantes,sans les concurrenceret ambitionne de jouer les rôles d’incubateur de projets citoyens, de centre de formation pour agents territoriaux, et de plateforme de ressources pour lus et citoyens.

Ce projet s’inscrit dans une stratgie plus large de modernisation de l’action publique conduite par le Dpartement : avec le budget d’initiative citoyenne, le soutien aux associations, l’innovation publique via le laboratoire VALAB, l’objectif est clair : redonner la parole, le pouvoir d’agir, la visibilit aux Runionnais.

Une signature symbolique, un vrai dfi

La signature de la charte marque la fin de la phase de conception et le dbut de la mise en œuvre. L’inauguration publique de l’ICAP vise envoyer un message fort : la Runion choisit l’engagement, la transparence, la participation.

Mais au-del du symbole, le dfi reste de taille : mobiliser, former, convaincre, intgrer — pour que l’institut ne soit pas un simple gadget, mais un vritable moteur de transformation dmocratique.

L’ICAP pourrait bien devenir, au fil des annes, le creuset d’une citoyennet active, d’une administration renouvele et d’une relation retrouve entre les Runionnais et leurs institutions.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/05/img-5717-69329bbd53e37438943061.jpg
Ecrit le 05/12 09:45


Binance, l’une des plus grandes plateformes d’change de cryptomonnaies au monde, a annonc le lancement de Binance Junior, une application pense pour initier les enfants et adolescents,ds 6 ans et jusqu’ 17 ans, l’univers des actifs numriques, sous la supervision obligatoire d’un parent.

Une interface simplifie et un contrôle parental total

Binance Junior repose sur un systme de sous-comptes : les parents crent et contrôlent entirement le compte de leur enfant depuis leur propre application. L’interface destine aux jeunes est volontairement allge, pour ne montrer que l’essentiel :

  • le solde des actifs,

  • des options d’pargne,

  • des produits simples permettant de gnrer des intrêts,

  • la possibilit d’effectuer des envois scuriss.

Les parents peuvent verser des cryptomonnaies sur le compte de l’enfant et dfinir les autorisations de manire prcise. Une option d’pargne flexible, “Junior Flexible Simple Earn”, permet aux jeunes de suivre l’volution de leur petit capital et de dvelopper des habitudes financires responsables.

Sensibiliser la jeune gnration l’conomie numrique

Binance affirme vouloir favoriser l’ducation financire ds le plus jeune âge, dans un contexte où les cryptomonnaies prennent une place croissante dans l’conomie. L’entreprise accompagne ce lancement d’un livre pdagogique pour enfants, ABC de la crypto, disponible en version physique et numrique, pour aider les familles expliquer simplement les bases de la blockchain et des actifs numriques.

Mise en route : un processus simplifi pour les familles

L’inscription se fait en quelques minutes :

  1. Le parent active l’option “Binance Junior” depuis son propre compte.

  2. L’application destine l’enfant est tlcharge sur son appareil.

  3. Le compte enfant est li au compte parent via un code QR.-

Une fois configur, chaque enfant dispose de son propre environnement d’apprentissage crypto, entirement scuris par le parent rfrent.

Avertissements : volatilit, responsabilit et risques

Binance insiste sur le caractre risqu des investissements en cryptomonnaies. Leur valeur peut fluctuer rapidement, et les parents restent seuls responsables des choix d’actifs, dpôts, retraits et transactions raliss pour le compte de leur enfant. L’entreprise rappelle que les informations fournies ne constituent pas des conseils financiers et que l’utilisation de Binance Junior doit se faire en conscience du risque de perte en capital.

Une innovation ambitieuse mais controverse

L’arrive d’une application crypto destine des enfants ds 6 ans suscite invitablement le dbat. D’un côt, l’initiative pourrait renforcer la culture financire des jeunes gnrations, dans un secteur dsormais incontournable. D’un autre, elle interroge sur l’exposition prcoce des mineurs un march particulirement volatil, et sur la responsabilit morale des plateformes face ce public vulnrable.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/05/img-1324-69326c44188e3974809969.jpeg
Ecrit le 05/12 06:23
Le CHU de La Runion entre au top 50 des meilleurs tablissements de France
Le CHU entre au classement du "Point", trs attendu, des tablissements de sant. Le directeur gnral, Lionel Calenge, ragit ce classement pour "Clicanoo" et expose sa lecture des forces actuelles de l'tablissement ainsi que des dfis qui l'attendent. Selon lui, "les faits prouvent que le CHU de La Runion avance, se renforce et prpare l'avenir avec ambition".

Geoffroy Graud-Legros :Le CHU de La Runion fait son entre dans le Top 50 du magazine "Le Point". Que vous inspire cette progression et comment l’expliquez-vous ?

Lionel Calenge :Cette entre dans le Top 50 est une vritable fiert collective. Elle consacre le travail de milliers de professionnels et confirme ce que nous observons depuis plusieurs annes : le CHU de La Runion est l’un des tablissements les plus dynamiques et innovants de France. Depuis trois ans, nous figurons parmi les trois CHU ayant la plus forte croissance d’activit, avec une hausse annuelle comprise entre 5 et 6 % en mdecine, chirurgie et obsttrique.

Cette progression s’explique par plusieurs facteurs : tout d’abord, une dynamique d’innovation remarquable, avec le dveloppement de nouvelles techniques de pointe — greffe cardiaque, allogreffes de moelle, foetoscopie laser endoveineux, quipes expertes en embolie pulmonaire, etc. Elle s’explique galement par un investissement massif dans les quipements de trs haut niveau, comme la TEP Scan "Quadra", premire de ce type en France, qui a doubl notre capacit diagnostique en cancrologie et maladies cardiovasculaires. S’y ajoute une structuration devenue exemplaire et une complmentarit pleinement assume entre nos sites de Saint-Denis et du Sud. Nous bnficions en outre d’une mission de recours unique dans l’ocan Indien, auprs de Mayotte notamment, qui nous place au cœur du dispositif sanitaire rgional. Enfin, une reconnaissance nationale de la qualit — avec plus de 95 % de conformit au rfrentiel de la Haute Autorit de Sant pour le CHU et le GHER — vient confirmer la solidit de notre trajectoire.

Cette distinction consacre le CHU comme un marqueur de confiance, de fiert et de rsilience pour la socit runionnaise.

G.G-L :Des marges d’amlioration permettent-elles d’esprer voir la structure grimper encore dans le classement ? Quels sont vos projets ?

L.C :Cette reconnaissance ne marque pas un aboutissement mais une tape. Nous avons engag des projets structurants qui renforceront encore l’offre de soins, l’attractivit et la qualit des prises en charge.

Parmi les grands projets en cours figurent plusieurs innovations majeures en mdecine de recours. Nous prvoyons ainsi la cration d’un centre de greffe hpatique d’ici 2026-2027, afin d’viter les dparts vers l’Hexagone et traiter une vingtaine de patients par an sur place. Nous prparons le dploiement d’une unit supplmentaire de greffe rnale d’ici 2027 pour atteindre prs de 100 greffes par an. Une salle de coronarographie ouvrira au CHU sites Sud, pour rduire les transferts de patients cardiaques urgents vers Saint-Denis, aujourd’hui plus de 500 par an.

Plusieurs projets immobiliers structurants accompagnent cette dynamique. Un nouveau bâtiment Femmes–Parents–Enfants, port avec l’État et la Rgion, regroupera dans un seul ensemble la pdiatrie, la chirurgie pdiatrique et la maternit de niveau 3. Un bâtiment ddi la cancrologie sortira de terre l’horizon 2027, afin de proposer un parcours complet du diagnostic au traitement. Une nouvelle unit de mdecine post-urgences au Sud est programme, tout comme la cration de deux blocs opratoires supplmentaires. La construction d’un troisime pavillon psychiatrique dans le Sud (37 lits) rpondra une demande croissante. Enfin, un centre de simulation en sant deviendra un outil rgional de formation pour les professionnels de La Runion, Mayotte et de l’ocan Indien.

Nous avanons galement en direction commune avec le GHER, dont la dynamique est trs positive. Un nouveau service d’urgences verra le jour d’ici deux ans, et nous travaillons mettre en place une nouvelle unit de mdecine dans l’existant Saint-Benoît. L’attractivit mdicale s’est considrablement renforce : 39 mdecins partagent aujourd’hui leur exercice avec le CHU.

L’enseignement et la recherche montent en puissance : le deuxime cycle des tudes mdicales ouvrira pleinement La Runion en 2025, pour 150 tudiants, et le renforcement des postes hospitalo-universitaires se poursuit, avec un potentiel de 50 crations recommand par l’IGAS.

Avec cette trajectoire, je suis convaincu que le CHU pourra encore progresser dans les classements nationaux.

G.G-L :Quels sont selon vous les grands dfis auxquels doit rpondre le CHU de La Runion, et les abordez-vous avec optimisme, alors que cette distinction contredit un discours parfois dcliniste ?

L.C :Les dfis sont nombreux, mais nous les abordons avec optimisme, car La Runion, nous faisons preuve de rsilience et de solidarit.

Nous devons d’abord rpondre une demande de soins en trs forte hausse. La Runion connaît une dynamique dmographique, un vieillissement rapide de sa population et une prvalence leve des maladies chroniques, notamment le diabte, dont le taux est deux fois suprieur celui de l’Hexagone. Le CHU, pour sa part, enregistre une croissance d’activit exceptionnelle depuis plusieurs annes.

Il faut galement garantir l’accs aux soins dans toutes les spcialits complexes. L’enjeu est l’autarcie sanitaire : dvelopper localement les activits de recours pour viter les transferts vers l’Hexagone, souvent source de renoncement et d’isolement. La greffe cardiaque, les allogreffes de moelle, les greffes rnales ou bientôt hpatiques en sont des symboles majeurs.

Nous devons aussi soutenir Mayotte et la zone ocan Indien. Avec 1 700 vacuations sanitaires par an et des besoins croissants, le CHU est un pivot rgional essentiel, ce qui implique agilit, adaptation, coopration et innovations organisationnelles — hôtels hospitaliers, postes partags, tlmdecine.

L’attractivit des mtiers et la formation locale constituent un autre enjeu central. Nous formons chaque anne 1 200 tudiants paramdicaux et accueillons 550 internes. Nous devons augmenter les postes universitaires et continuer de donner des perspectives nos quipes, "prendre soin de celles et ceux qui soignent" ou contribuent au soin : grâce au projet social 2025-2027, les personnels en CDD de plus de deux ans sur postes vacants sont "CDiss" sous rserve d’une valuation favorable, et au moins 100 postes par an sont titulariss. Nous avons même pu aller au-del en 2025, grâce une baisse de 10 % de l’absentisme par rapport 2024.

Enfin, nous devons prserver la soutenabilit financire, en conciliant qualit des soins, accompagnement des professionnels et quilibre conomique. Tous nos projets sont conus pour rpondre aux besoins tout en amliorant l’efficience.

Cette distinction nationale dmontre que malgr les crises — sanitaires, climatiques ou capacitaires — le CHU a su tenir, progresser et innover. Nous ne cdons pas au discours dcliniste : les faits prouvent que le CHU de La Runion avance, se renforce et prpare l’avenir avec ambition.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/05/capture-d-ecran-2025-12-05-a-10-11-56-69327909ac2b0421632548.png
Ecrit le 05/12 07:17
Errance animale : la CIVIS frappe fort avec une campagne choc pour rveiller les consciences

La CIVIS ouvre le mois de dcembre 2025 avec une campagne de communication massive contre l’errance animale, un flau qui touche toutes les communes de La Runion et qui n’pargne plus aucun quartier. Avec prs de 73 000 chiens errants ou divagants recenss, dont 42 000 sans propritaire, le Sud fait face une urgence sanitaire, sociale et environnementale. La collectivit refuse dsormais de se contenter d’agir en coulisses : elle veut secouer, montrer, raconter la vrit telle qu’elle est, quitte dranger.

Le phnomne s’est install dans la dure, nourri par les abandons, l’absence d’identification, la reproduction incontrôle et le manque de responsabilisation de certains propritaires, tandis que les refuges, dj saturs, n’arrivent plus absorber l’afflux d’animaux recueillis. Les consquences psent lourd sur le territoire : accidents de la route, agressions, nuisances dans les zones rsidentielles, atteintes la biodiversit et problmes de salubrit publique. Face cette ralit, la CIVIS rappelle qu’elle agit depuis 2012 travers un dispositif complet associant capture, prise en charge, strilisation, identification, gestion du refuge et travail de sensibilisation. Plus d’un million d’euros sont investis chaque anne et plus de deux mille animaux passent entre les mains des quipes.

Mais en 2025, la collectivit estime que les actions oprationnelles ne suffisent plus. D'où le lancement d’une campagne visuelle d’ampleur, pense comme un lectrochoc. La CIVIS veut provoquer une prise de conscience qui bouscule et qui mobilise. Elle assume de montrer ce que beaucoup prfrent ignorer : un chiot accident, l’image crue d’une euthanasie, le regard d’un animal adopt et enfin sauv. Ces trois visuels racontent une seule et même histoire, celle d’une île confronte aux consquences de l’irresponsabilit humaine mais encore capable d’espoir si chacun joue son rôle.

L’objectif est clair : rveiller, informer et responsabiliser. Le premier visuel expose la violence d’un abandon et le prix pay par un animal laiss lui-même sur la route. Le second rvle la face cache des centres d’accueil, où l’euthanasie reste parfois la seule issue faute de place et de solutions. Le troisime rappelle qu’une autre voie existe, celle de l’adoption, de la strilisation et de l’identification, des gestes simples qui sauvent des vies et rduisent durablement l’errance.

La CIVIS insiste sur un constat implacable : la divagation d’animaux non striliss alimente l’errance et chaque propritaire porte une responsabilit directe. L’adoption peut transformer un destin, tandis que l’identification vite des drames, notamment les euthanasies de chiens que personne ne peut relier un foyer. travers cette campagne, la collectivit veut fdrer une vritable coalition citoyenne runissant habitants, associations, vtrinaires et professionnels de terrain.

En appelant une mobilisation gnrale, la CIVIS rappelle que la lutte contre l’errance animale n’est pas un simple dfi administratif mais un enjeu de scurit, de sant publique et de dignit. Chaque habitant peut contribuer rduire la souffrance animale et amliorer la cohabitation dans les quartiers. La collectivit invite donc chacun devenir acteur du changement, convaincue qu’une île mobilise peut inverser la tendance et offrir un avenir plus serein aux animaux comme aux habitants.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/05/ouaf-69326ec1f1a9f742454312.png
Ecrit le 05/12 06:33
Jordan Bardella vis par une plainte pour favoritisme et dtournement de fonds publics

Nouvelle secousse judiciaire pour le Rassemblement national. L’association AC Corruption a dpos une plainte auprs du Parquet national financier (PNF) visant des soupons de favoritisme et de dtournement de fonds publics autour de la relation contractuelle entre Jordan Bardella et Pascal Humeau, son « mdia-traineur ». Une plainte que BFMTV a pu consulter et qui relance une fois encore les questions sur la gestion des fonds europens au sein du parti.

l’origine de cette dmarche, un article du Canard Enchaîn qui dtaille la manire dont Pascal Humeau a t recrut en 2019 pour entraîner les lus europens du RN la prise de parole mdiatique. Ce contrat tait pay par le Parlement europen via les enveloppes budgtaires prvues cet effet. Mais selon l’hebdomadaire, la mission d’Humeau aurait gliss, partir de septembre 2021, du champ europen vers un tout autre objectif : prparer Jordan Bardella pour la campagne prsidentielle franaise de 2022.

Autrement dit, des fonds europens destins aux activits parlementaires auraient t utiliss pour du coaching politique interne, sans lien avec l’Union europenne. Une drive que l’association qualifie frontalement de dtournement de fonds publics.

La plainte rappelle aussi que le RN et plusieurs de ses cadres ont t rcemment condamns pour l’affaire des assistants parlementaires europens, un prcdent qui pse lourd. Elle souligne galement qu’une enquête du parquet europen est dj en cours depuis juillet 2025 concernant le groupe Identit et Dmocratie (ID) sur l’usage du « budget 400 », ddi la communication des lus.

L’article du Canard rapporte galement une phrase de Pascal Humeau lui-même, selon laquelle l’appel d’offres n’aurait t qu’une formalit et que le contrat lui tait promis, car Bardella souhaitait travailler avec lui. Des propos qui laissent planer un srieux doute sur le respect des rgles des marchs publics europens et qui, pour AC Corruption, constituent un cas classique de favoritisme au profit de la socit de Humeau, « Kon Tiki ».

Pour l’association, ces faits s’inscrivent dans ce qu’elle dcrit comme une stratgie systmique du RN visant « capter l’argent public où qu’il se trouve » et fausser l’galit entre partis politiques. « Le RN pille sans vergogne les fonds publics pour tendre son hgmonie politique », accuse-t-elle dans un communiqu extrêmement direct, appelant la justice franaise et europenne apprhender ces affaires de manire « globale et systmique ».

Le cabinet de Jordan Bardella, contact par BFMTV, dment fermement. Le prsident du RN « conteste bien entendu ces accusations » et estime qu’elles s’inscrivent dans un contexte politique particulier. Il se rserve par ailleurs « le droit d’engager des poursuites en diffamation et dnonciation calomnieuse ».

Cette nouvelle affaire vient s’ajouter une longue liste de contentieux judiciaires pour le RN, au moment où Jordan Bardella tente d’asseoir son autorit politique et son image d’homme d’État. Le PNF devra dsormais dterminer si les lments avancs justifient l’ouverture d’une enquête formelle.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/05/capture-d-ecran-2025-12-05-a-16-09-59-6932cbf3bc490324191588.png
Ecrit le 05/12 06:24
tats-Unis : colre et indignation aprs des interpellations violentes de citoyens amricains pris pour des sans-papiers

La tension monte aux États-Unis, où plusieurs arrestations brutales menes par les services de l’immigration ont frapp… des citoyens amricains. Malgr les dngations officielles, les tmoignages se multiplient, exposant les drives d’une traque froce des sans-papiers impose par l’administration Trump.

Une vido de 90 secondes, tourne en Floride et devenue virale, montre une jeune infirmire plaque au sol par trois agents avant d’être menotte. Terrifie, elle hurle qu’elle est citoyenne amricaine. Son permis de conduire, trouv aprs une fouille de son vhicule, le confirme. Pourtant, les agents affirment qu’elle aurait refus de prsenter ses papiers. Les images contredisent ce rcit et montrent surtout une arrestation disproportionne.

L’affaire n’est pas isole. Sur la chaîne MSNBC, un ancien soldat de l’arme amricaine — figure intouchable dans l’imaginaire patriotique du pays — a livr un tmoignage glaant. Interpell alors qu’il se rendait au travail en Californie, il raconte son « choc total » lorsqu’il s’est retrouv sorti de force de sa voiture malgr ses explications et sa pice d'identit. « Que je sois amricain ou ancien combattant n’a rien chang », rsume-t-il, encore abasourdi.

Ces incidents surviennent alors que les forces de l’ordre sont soumises des quotas d’interpellations. Rsultat : des descentes expditives, des contrôles d’identit cibls et une impression de “chasse l’homme” gnralise dans plusieurs États.

Pourtant, le Homeland Security campe sur sa ligne. L’agence fdrale affirme que l’ICE « n’arrête ni n’expulse des citoyens amricains », et accuse les opposants de « semer la peur ». Officiellement, seules les personnes en infraction ou coupables d’entrave seraient vises. Mais les tmoignages, eux, dcrivent une ralit bien diffrente : des contrôles mens quasi exclusivement sur des personnes racises, ravivant le spectre du profilage racial, pourtant illgal.

Malgr la polmique et la colre qui gronde, l’administration Trump refuse de reculer.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/05/000-44yb46t-681d05bd57ec7032133340-69326b98b89cc886660745.jpg
Ecrit le 05/12 06:20
A Bras-Panon, un gramoun sauv par un chien policier

C’est une histoire qui finitbien, aprs des heures d’angoisse et une disparition qui laissait craindre le pire, rapporte par la Gendarmerie nationale sur ses rseaux sociaux.
Dans la nuit de jeudi dernier, un gramoun de 75 ans s’gare dans un champ de cannes et demeure introuvableaprsune premire vague de recherches lance par les gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Saint-Benoît.


21h15, il fait nuit noire ; c’est au tour de l’quipe cynophile d’entrer en action. L’adjudant Christophe B. et son chien Orak s’engagent sur un terrain difficile ; le sol est glissant, les bambous sont coupants, l'obscurit est totale…Un vritable parcours du combattantque le duo affronte sans faillir, rapportent les gendarmes.


Soudain, Orak marque un arrêt net au bord d’une ravine d’une vingtaine de mtres. Le signal est dcisif. La famille est guide sur place, quelques appels retentissent… finalement, une voix rpond. Le gramoun est l, cinquante mtres plus bas… vivant.


Deux heures pile aprs avoir commenc, 23h15, la mission s’achve : grâce au flair du chien, conjugu la dtermination de son maître, une vie a t sauve.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/04/orak-6931b320c9dff632703983.jpeg
Ecrit le 04/12 17:13
20 Desamb : Saint-Denis annonce une dition internationale et ancre dans la transmission

l’approche des commmorations du 20 Dcembre, la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, a dtaill une programmation ambitieuse, mêlant mmoire, culture et ouverture au monde. Elle rappelle que cette date demeure une fête populaire, mais aussi un moment de recueillement et de connaissance qui doit rassembler toutes les gnrations et toutes les origines.

Depuis plusieurs mois, la municipalit travaille aux côts de vingt associations dans les quartiers afin de renforcer la transmission de l’histoire de l’esclavage. Les familles, les jeunes et les moins jeunes, quels que soient leurs parcours, sont impliqus dans ce travail de mmoire qui prcdera la clbration.

La monte en puissance des vnements commencera le 9 dcembre, avec l’ouverture d’une exposition la mdiathque Franois-Mitterrand. Les artistes prsenteront leur regard sur le 20 Dcembre et proposeront une vision renouvele de cette date symbole.

partir du 16 dcembre, ce sera le coup d’envoi du Maxi rond Maloya, une version amplifie du rendez-vous hebdomadaire habituel. Pendant plusieurs jours, de nombreux artistes runionnais se succderont pour faire vibrer la ville au rythme du maloya et installer l’ambiance qui mnera la journe du 20.

La maire souligne que la journe du 20 dcembre elle-même sera structure en deux temps essentiels.

Le matin sera consacr la commmoration, avec une intervention scientifique charge d’ouvrir la rflexion, suivie de discours et d’un moment d’coute destin rappeler le sens historique de l’abolition.

Le soir, une grande scne musicale prendra le relais avec des artistes runionnais dsormais reconnus au niveau international, rejoints par des invits venus de Côte d’Ivoire, de Guine Conakry, du Sngal et du Mozambique.

Ericka Bareigts insiste sur le caractre indit de cette dition, qui devient pour la premire fois vritablement internationale aprs cinq annes de travail en ce sens.

Le dfil s’annonce lui aussi particulirement symbolique, puisque les associations proposeront une immersion dans les royaumes d’Afrique d’avant la colonisation, afin d’offrir au public une lecture plus large et plus profonde des identits africaines qui composent l’histoire runionnaise.

Pour accompagner cette dition, l’affiche officielle sera signe par Boucheka, un peintre mozambicain de renomme internationale. L’œuvre, qui deviendra le fagnon du 20 Dcembre 2025, porte le titre "« Lo Kaf l pa in koulr, Lo Kaf l in valr »et incarne l’esprit de cette clbration tourne vers l’hritage culturel et la transmission des valeurs.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/04/img-5641-693191ccd99ff830186074.jpg
Ecrit le 04/12 14:51
Jean-Hugues Ratenon salue la nomination de Bertrand Vidot la tte du SDIS 974

Le dput Jean-Hugues Ratenon a ragi la prise de commandement de © nouveau directeur dpartemental du Service d’incendie et de secours de La Runion. Cette nomination marque le retour sur l’île d’un cadre expriment, originaire de Saint-Joseph, qui connaît intimement les enjeux de la scurit civile runionnaise.

Bertrand Vidot a longuement travaill au SDIS 974, notamment comme directeur adjoint, avant de poursuivre son parcours en mtropole où il a renforc ses comptences au service de la protection des populations. Pour Jean-Hugues Ratenon, son retour La Runion symbolise autant une reconnaissance professionnelle qu’un signal fort : les Runionnais disposent des comptences ncessaires pour occuper des postes stratgiques.

Le dput affirme avoir rencontr Bertrand Vidot avant sa nomination et lui adresse ses flicitations, tout en assurant son soutien pour la suite de sa mission. Il salue galement le travail quotidien des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, rappelant l’importance de leur action au service des habitants.

Au-del de cette nomination, Jean-Hugues Ratenon y voit une preuve supplmentaire de la capacit de l’île faire merger ses propres talents et les voir diriger des institutions majeures. Une dynamique qui, selon lui, renforce son engagement en faveur de la reconnaissance et de la promotion des comptences runionnaises, localement comme au niveau national.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/04/590520093-1271668964994854-3028583262474174865-n-693193a0c4fda626330810.jpg
Ecrit le 04/12 14:58
Sainte-Marie : Giovanni Payet inaugure sa permanence lectorale ce samedi

un peu plus de trois mois des municipales des 15 et 22 mars 2026, le candidat Giovanni Payet ouvre officiellement sa permanence de campagne ce samedi 6 dcembre 2025, 9h, au 129 ter rue Elisa, Sainte-Marie.

Pour le candidat, cette ouverture marque « un grand moment » : un espace prsent comme un lieu d’accueil et d’expression pour les Sainte-Mariens, qu’ils soient sympathisants, militants, curieux ou simplement dsireux de participer la vie publique locale.

Un lieu de dialogue et d’coute

Giovanni Payet affirme vouloir faire de cette permanence un espace d’changes, de dbat et de partage. Il voque « un lieu d’coute où chacun pourra dposer ses attentes, ses doutes et ses espoirs », sans crainte d’être jug ou ignor.

L’objectif : laisser la parole aux habitants et intgrer leurs proccupations dans la campagne.

« La vraie vie », au cœur de sa dmarche

Le candidat revendique une campagne qui part des ralits quotidiennes. Selon lui, la dmocratie locale doit « redonner la libert de faire entendre sa voix », condition pralable au changement qu’il promet pour Sainte-Marie.

Giovanni Payet invite largement la population venir le rencontrer ds samedi matin, assurant qu’il sera prsent pour accueillir les visiteurs.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/04/images-1-69314f2db1954477060370.jpeg
Ecrit le 04/12 10:06
Saint-Denis : Galle Lebon porte plainte pour diffamation et usurpation d'identit

Gaëlle Lebon, candidate aux municipales de Saint-Denis sous la bannire de l’Assemble dionysienne, a dpos plainte auprs du Service territorial de police judiciaire (STPJ) de Malartic pour diffamation aggrave, usurpation d’identit et cyberharclement.
En ligne de mire : une srie de montages et publications circulant sur Facebook, TikTok et Instagram, accuses de porter atteinte son honneur et de viser directement sa campagne.

Des images truques diffuses sous prtexte d’antiracisme

Selon la candidate, plusieurs pages anonymes, se revendiquant d’une lutte contre le racisme, diffusent depuis plusieurs jours des contenus mêlant insultes, insinuations et accusations mensongres. Ces images, montages et textes seraient destins la discrditer publiquement.

Gaëlle Lebon appelle ses soutiens signaler massivement ces publications, qu’elle qualifie « d’ignobles et mensongres ».

Une campagne hostile « organise » selon elle

La candidate affirme reconnaître la mthode d’une femme qu’elle dit avoir identifie et qui, depuis plusieurs mois, la viserait personnellement :
harclement, attaques sur sa vie prive, fixation obsessionnelle et dnigrement systmatique.

Elle estime qu’il s’agit d’un harclement « organis, coordonn », relay par plusieurs individus dont l’objectif serait de la « salir, dstabiliser politiquement et humainement ».

« Cette stratgie de meute numrique ne m’impressionne pas », dit-elle, prcisant que tous les lments ont t transmis aux enquêteurs.

Gaëlle Lebon pointe galement du doigt certaines interactions visibles sur les rseaux sociaux. Elle cite notamment Christophe Annette, proche de la maire sortante, qui aurait “lik” un des contenus diffamatoires.

Pour elle, ce geste n’est pas anodin : liker une publication diffamatoire, affirme-t-elle, peut constituer un acte de complicit.

https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/12/04/capture-d-ecran-2025-11-17-a-08-55-01-691aaae9dc7a3528757401-69314e3d5e6ae979733665.png
Ecrit le 04/12 10:02


 Haut de page 



Google
Web
Site runraid
La météo de ce
les prévisions de
Météo France cliquez pour visualiser 
la carte des températures 
de ce jour sur la Réunion
Bulletin météo complet
Carte Cyclonique


de nombreuses photos téléchargeables 
pour vos fonds écran (Réunion, 
Ile Maurice, Sri Lanka, ...
 Fonds écran 

| Accueil |  La Réunion Vue du ciel | Météo | Cyclones | Volcan | Cirques de Mafate | Galerie Photos Réunion | Randonnées Réunion | Courses montagne | Diagonale des Fous |