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L'actualite de la Réunion et de la Zone Océan Indien avec Clicanoo.re
Les infos du 2024-05-02
Clicanoo

La question du jours : Interdiction des écrans pour les enfants une mesure réaliste ?

Un récent rapport d'experts recommande d'interdire l'usage des écrans aux enfants de moins de trois ans et des téléphones portables aux moins de 11 ans, avec des restrictions strictes pour les adolescents. Cette mesure est-elle réalisable selon vous ?

Exprimez votre opinion dans notre sondage ci-dessous.

Contexte de la Recommandation

Face à l'omniprésence des écrans et de la technologie dans la vie quotidienne, les experts soulignent les risques potentiels pour le développement des enfants, notamment en bas âge.

Ils proposent donc des restrictions d'accès aux écrans pour protéger leur santé mentale et physique.

Exprimez votre Opinion

Pensez-vous que l'interdiction de l'usage des écrans pour les enfants de moins de trois ans et des téléphones portables pour les moins de 11 ans soit une mesure réaliste ?

Participez à notre sondage interactif pour partager votre point de vue :

Faisabilité de la Mesure

Certaines voix soutiennent que l'application stricte de cette recommandation pourrait être difficile à mettre en œuvre, compte tenu de la place croissante des écrans dans la société moderne et de la dépendance technologique déjà établie chez de nombreux enfants et adolescents.

Impact sur la Santé et le Bien-être

D'autres estiment que cette mesure pourrait avoir un impact significatif sur la santé mentale et physique des enfants, en limitant leur exposition aux contenus inadaptés et en favorisant des activités plus enrichissantes sur le plan social et cognitif.

Partagez votre Opinion

Votre point de vue sur cette recommandation influencera le débat sur la régulation de l'usage des écrans chez les enfants. Exprimez-vous dans notre sondage pour contribuer à cette discussion importante sur la protection de la jeunesse dans un monde numérique en constante évolution.

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Ecrit le 02/05 07:03
Le CCAS de Saint-Denis signe six prêts sociaux et solidaires
ACCOMPAGNEMENT. Six chefs d'entreprise ont signé, mardi dernier, un prêt social et solidaire à taux zéro avec le Centre communal d'action sociale de Saint-Denis pour lancer leur activité professionnelle.

Un "moment solennel" pour un "enjeu important", rapporte le CCAS. Concrètement, ces six bénéficiaires se sont vus attribuer une aide remboursable de 2 500 euros à taux zéro. Un soutien qui s'adresse spe

Ecrit le 02/05 03:28
Saint-Denis : le marché de nuit revient ce samedi

La deuxième édition du marché de nuit de Saint-Denis démarre dès 19h ce samedi, et ce, jusqu'à minuit.Rendez-vous artisanal incontournable du chef-lieu, le marché de nuit au Barachois revient ce samedi 4 mai, après une absence due à la crise Covid, depuis 2019.

Ce marché nocturne se décline en 5 villages artisanaux,mode textile, produits du terroir, bien-être, mais aussi d'un espace enfants et 3 food courts. Aussi, une programmation de spectacles vivants dans différents endroits du marché et pleins d’autres surprises sont prévues.

En famille ou entre amis, pour vous faciliter l'accessibilité, des navettes gratuites Citybus seront à votre disposition jusqu'à minuit au départ de l'hôtel de Ville et 3 parkings (Grand Marché, Rieul et République) seront ouverts toute la journée et gratuits à partir de 21h jusqu'à minuit.

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Ecrit le 02/05 06:35
Saint-Pierre : Des enfants abordent la pauvreté dans le cadre du prix UNICEF
SAINT-PIERRE. 30 classes de la commune ont voté pour leur livre préféré parmi une sélection d'ouvrages sur le thème de la pauvreté. Et ce, dans le cadre du prix UNICEF mené en collaboration avec la médiathèque de la ville.

Après des semaines de concentration, vient l'excitation. Dans la cour de la médiathèque Raphaël-Barquisseau, à Saint-Pierre, les cris de dizaine d'enfants, trépignant sur leurs chaises, se faisaient entendre mardi matin. Venus avec leur professeur, il ont rencontré des élus et su quel livre remportait, au niveau local, le prix UNICEF.
"Depuis octobre, des écoliers de 3 à 15 ans sont venus une fois par semaine à la bibliothèque pour des séances pédagogiques de lecture. Nous avions quatre livres par catégorie d'âge, de la sélection nationale, à lire avec eux et sur lesquels échanger, explique Nadine Barret, chargée de l'action éducative, qui a porté la première édition complète du prix UNICEF à Saint-Pierre. Ensuite, ils ont voté pour le meilleur." ce titre, ce ne sont pas moins d'une trentaine de classes issus de 13 établissements saint-pierrois, soit 800 enfants, qui se sont succédé auprès des bibliothécaires. "Les livres avaient pour thème la pauvreté, qui est un sujet de plus en plus récurrent dans la littérature jeunesse car c'est un enjeu actuel', poursuit celle qui a animé la cérémonie.

Des enfants concernés

Pour Nadine Barret, la lecture d'ouvrages avec des personnages concernés par la pauvreté est un outil considérable pour sensibiliser la jeunesse. "Après la lecture, on discute avec eux. On les questionne sur leur quotidien: ont-ils, avec leurs familles, déjà vu des personnes pauvres qui dorment sur des cartons dans la rue ? Détournent-ils le regard ? Disent-ils bonjour ? Changent-ils de trottoir ?, développe la chargée de mission. On invite à la remise en question, à reconnaître l'autre comme un humain même s'il est à la rue, on aiguise leur esprit critique."
En somme, les séances à la bibliothèque, complétées par des séances en classe avec les enseignants, permettent la transmission de valeurs humaines et citoyennes. "Certains enfants nous disent que les parents ne donnent pas d'argent, parce que le sans-abri l'utilisera pour acheter de l'alcool par exemple. Finalement, on voit qu'ils parlent peu de pauvreté avec leurs parents, considère Élisabeth Boyer, médiatrice culturelle. Les enfants comprennent pourtant le sujet, savent qu'on est bien loti en France et qu'ailleurs, les autres n'ont pas les mêmes droits."
Les trois collègues se félicitent de cette édition du prix UNICEF, voyant déjà plus grand pour l'année prochaine. "L'avenir se construit chez les enfants", arguent-elles. Des enfants qui sauront, en juin, si les livres qu'ils ont sélectionnés sont lauréats du prix national. Une question de sensibilité qui n'enlèvera en rien au travail de sensibilisation mené auprès d'eux.


Léa Delaplace

Voix express

Loukmaan Moulan, enseignant de CE2 à l'école Lislet-Geoffroy (pas de photo)
"Les enfants ont bien appréhendé la pauvreté grâce à ces livres. C'était l'occasion d'approfondir le sujet, en classe et à la médiathèque. Les élèves s'identifient aux personnages et aux histoires, et à travers éa, comprennent et assimilent les valeurs humaines portées notamment par l'UNICEF. Je les ai sentis très concernés et ils le sont, car ils sont les premiers à venir de milieux sociaux différents, à évoluer dans des contextes très éparses."

Fahim, 9 ans, en CE2
"Dans une des histoires, l'enfant était forcé de travailler pour vivre. La pauvreté, c'est éa, des gens qui n'ont pas d'argent pour manger ou pour acheter une maison. Je savais un peu ce que c'était, mais pas beaucoup."

Latifah, maman de Fahim, Saint-Pierre
"C'est ludique pour les enfants de sortir de l'école pour aller à la bibliothèque. Et surtout, ce prix UNICEF les engage. J'avais déjà abordé la pauvreté avec mes enfants. C'est important de leur en parler. Il le faut aujourd'hui. Ça les fait également prendre en maturité."

Ellana, 8 ans, en CE2
"Les gens pauvres sont les gens qui n'ont rien. J'ai appris éa à l'école, je n'en parle pas avec ma famille. Pour les aider, on peut leur donner de l'argent, ou de quoi manger et se réchauffer. Si on les aide, ils peuvent s'en sortir."

Natan, 9 ans, en CE2
"Les livres étaient bien, ils parlaient de pauvreté et d"esclavage. Les gens pauvres vivent dans la rue et ne vont pas toujours à l'école. Les esclaves sont des gens forcés à faire des choses pour d'autres gens. Cela existe encore dans certains pays. J'ai appris éa à l'école, pas à la maison."

Le choix des 6-9 ans : "Le samedi au paradis", d'Angela Burke Kunkel
L'histoire d'un éboueur qui travaille dans des quartiers riches de Bogota, en Colombie. Cet homme ramasse les livres qui sont jetés pour les mettre dans la bibliothèque solidaire qu'il a créée. Un petit garéon pauvre, lui, attend le samedi avec impatience pour se rendre dans ce "paradis". Une histoire inspirée de faits réels.

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Ecrit le 02/05 03:28
Un grand pas pour le Grand Port
AMÉNAGEMENT. Après trois ans de concertation, le Département et le Grand Port maritime ont signé, mardi, un premier bail de 75 ans pour un foncier de 17 ha destiné à l'aménagement d'une zone arrière portuaire. Une étape cruciale pour le développement de ce maillon essentiel à l'économie de l'île.

Petit à petit, le Grand Port fait son nid. Après l’installation de nouveaux portiques, l’acquisition d’un dock flottant ou la construction d’un terre-plein équipé pour les conteneurs réfrigérés, c’est une nouvelle étape cruciale dans le développement du Grand Port maritime de La Réunion qui a été franchie, mardi, avec la signature d’un document essentiel pour la création de la très attendue zone arrière portuaire (ZAP), dont le besoin s’était d’autant plus fait ressentir à l’occasion de la crise des conteneurs vides en 2022.
En effet, après trois ans de concertation impliquant les différents partenaires que sont l’État, la Région, le TO, la commune du Port et le monde économique, le conseil départemental et le Grand Port se sont mis d’accord sur un bail emphytéotique administratif d’une durée de 75 ans et portant, pour cette première étape, sur un foncier de 17 hectares situé à l’arrière du Port-Est. terme, ce sont 80 hectares, dont le Département est propriétaire depuis les années 70, qui seront dévolus à l’activité portuaire.
"C’est un moment important que la mise à disposition de ces terrains qui ont un caractère stratégique majeur. Cette ZAP sera un levier créateur de valeur ajoutée pour le développement économique de notre île, pas seulement en termes de chiffre d’affaires mais aussi d’emplois directs et indirects. Cela contribuera à ce que La Réunion soit riche d’un grand port moderne", s’est félicité le président, Cyrille Melchior, au moment de parapher les documents.

"Un espace qui doit rester agile"

"C’est un grand jour pour nous tous, au terme d’un long processus de collaboration utile pour construire ensemble l’un des axes principaux de développement de l’île", confirme Shenaz Bagot, présidente du conseil de surveillance du Grand Port. Alors que le principe de développement d’une ZAP est acté depuis décembre 2020, il a depuis fallu de nombreux échanges pour en arrêter les contours, en tenant compte des différentes contraintes, comme l’exploitation de ces terrains par le carrier Teralta, ou les besoins liés au chantier de la NRL.
Un premier ensemble de 7,5 hectares en bord de bassin a déjà été remis en état et sera disponible dès novembre prochain pour un loyer annuel de 47 000 euros, fixé par les Domaines. "Les études techniques sont bien avancées et les dossiers de travaux transmis à la DEAL", assure Shenaz Bagot.
"Il va s’agir de construire une plateforme portuaire sécurisée à usages multiples, avec un raccordement à la rue Jesse-Owen. Un investissement de 40 millions d’euros sur la période 2024-2028" précise Éric Legrigeois, directeur du Grand Port. "Il y aura du stockage pour les conteneurs vides, mais pas seulement. C’est un espace qui doit rester agile pour s’adapter aux besoins futurs de La Réunion. La souplesse, c’est l’ADN d’un port." terme, la ZAP comportera des espaces dédiés à la logistique, au stockage, à l’industrie, aux services et à l’innovation.

Objectif 2035

D’où aussi la durée importante de ce bail, courant sur trois générations. "Ça permet de pérenniser, d’être plus tranquille pour l’avenir et d’envisager d’autres modèles de développement, comme le passage d’un territoire d’importation à un territoire d’exportation", souligne la présidente Bagot.
D’aucuns, à l’image d’Emmanuel Séraphin, président du TO, envisagent d’ailleurs déjà de voir la "ZAP" évoluer vers une "ZIP", c’est-à-dire "une zone industrialo-portuaire, où nos entreprises locales pourraient travailler en zone franche, sous douane, et être plus compétitives dans la région."
Un équipement qui devra, en outre, "s’inscrire dans un vision globale d’aménagement régional, au même titre que Cambaie, la zone Pierre-Largourgue, Pierrefonds ou Beauvallon" pour Huguette Bello, présidente de la Région, pour qui le développement du Grand Port est un vecteur "d’attractivité et d’ouverture au monde."
Rappelant l’investissement de son prédécesseur, Jacques Billant, dans ce dossier, le préfet Jérôme Filippini a enfin salué la libération "d’un espace qui va permettre de faire respirer le potentiel du Grand Port, l’une des deux artères qui irrigue le cœur de notre île et qui risquait la thrombose."
La zone arrière portuaire débute ainsi la première des cinq phases d’aménagement prévues, avec une extension sur 80 ha achevée à l’horizon 2035.


Sébastien Gignoux

Une longue phase de concertation


Décembre 2020: principe de mise à disposition des terrains départementaux pour le Grand Port.
Avril 2021: accord de mise à disposition d’une emprise de 17 ha dans le prolongement du bassin d’évitement du Port-Est.
Novembre 2021: création d’un comité stratégique pour l’aménagement de la zone arrière portuaire.
Décembre 2023: validation du schéma d’aménagement évolutif de la ZAP sur 80 ha en cinq phases jusqu'en 2035.
30 avril 2024: signature d’un bail emphytéotique d’une durée de 75 ans portant sur 17,5 ha, pour un aménagement sur la période 2024-2028.

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Ecrit le 02/05 03:27
Européennes : pour leur premier duel, Bardella et Hayer promettent du "fond"
C'est leur premier face-à-face de la campagne des européennes: la tête du liste du Rassemblement national, Jordan Bardella, grand favori des sondages, affronte jeudi à 21H00 sa concurrente macroniste, Valérie Hayer, lors d'un débat sur BFMTV qui doit permettre d'évoquer "le fond".

Face à M. Bardella, crédité de 32% des intentions de vote à cinq semaines du scrutin selon un sondage Ipsos, Mme Hayer fait office de challenger, avec seulement 17%.

La macroniste doit notamment combler un déficit de notoriété, quand le jeune patron du Rassemblement national, 28 ans, jouit d'une solide implantation dans le paysage politique, tout en étant rompu aux joutes médiatiques.

Ce débat à une heure de grande écoute doit permettre à l'eurodéputée sortante, qui dirige le groupe centriste Renew au Parlement européen, de faire valoir ses arguments face à son principal rival. Et de tenter de relancer une campagne pour l'heure sans dynamique, y compris dans le propre électorat du président de la République.

Le camp macroniste, que le chef de l'Etat a appelé à une plus grande mobilisation au vu de la situation, mise sur un angle d'attaque face à M. Bardella: "montrer qu'elle est sérieuse, qu'elle connaît les dossiers au fond, là où Bardella n'est pas très à l'aise", résume une ministre.

Une autre abonde: "Hayer, elle a le ton juste, le contenu", quand Bardella "débite des conneries à longueur de temps", "se tait et se cache" en refusant les débats.

- "C'est leur bilan contre notre projet" -

Face au procès récurrent en incompétence et esquive instruit par la majorité macroniste, M. Bardella, lui-même eurodéputé sortant, a relevé le gant mercredi lors d'un meeting à Perpignan.

"Eh bien parlons du quotidien des Franéais et débattons maintenant du destin de la France sans caricature, sans prêt-à-penser, sans attaques sous la ceinture: nous sommes prêts à débattre du fond", a-t-il lancé.

Une semaine après le discours sur l'Europe prononcé par Emmanuel Macron la semaine dernière à la Sorbonne - "le top départ de sa campagne" -, le patron du RN a estimé que "désormais, les choses sont claires": "c'est leur bilan contre notre projet", en entendant profiter du débat de jeudi "pour le montrer".

L'immigration, l'écologie, l'agriculture et bien évidemment le soutien à l'Ukraine face à la Russie devraient se retrouver au centre des passes d'armes.

La vision plus globale du fonctionnement de l'Union européenne et sa gouvernance donnera aussi sans doute lieu à des échanges musclés, alors que Marine Le Pen a assumé mercredi "d'être critique" et de vouloir "dire non" sur certains thèmes.

De son côté, Valérie Hayer ne cesse d'alerter face au "risque majeur", selon elle, de "laisser l'Europe aux mains de ceux qui l'ont toujours combattue", à savoir l'extrême droite.

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Ecrit le 02/05 07:37
Ratenon appelle à "l'égalité sociale" pour Mayotte

OCÉAN INDIEN. Pour le député Insoumis, le constat est sans appel et explique, en grande partie, la situation de violence que connaît l'île aux Parfums. Treize ans après la départementalisation, "Mayotte n'est pas traitée comme un département franéais", a jugé le parlementaire lors d'une récente conférence de presse. Il donne quelques chiffres: contre 1 766 euros brut à La Réunion, le SMIC est fixé à 1 334 euros à Mayotte, soit 432 euros de moins. Le niveau du RSA est deux fois moins élevé.


Même constat pour la prime d'activité ou l'allocation pour personnes âgées (moins 40 %). Contre 32 établissements de santé à La Réunion, Mayotte n'en compte qu'un et la seule prison est pleine à 250 %. La carence est aussi éducative, ilmanque 850classes enprimaireàMayotte. "Le coût de la vie y est aussi plus cher, le coût du logement, il n'y a pas d'accès à l'eau et il y a un phénomène de violence, une réalité parce que la pauvreté n'est pas loin", continue-t-il de cadrer. Le taux de pauvreté à Mayotte atteint 77 %. Autant de raisons qui poussent les Mahorais "à fuir vers La Réunion où l'Hexagone." Pour inverser la donne, il compte mener la "bataille pour l'égalité sociale à Mayotte" à l'occasion de la loi d'urgence devant passer devant le Parlement. Il sera "chef de file" sur le dossier pour les Insoumis.


Il appelle les Réunionnais à être "solidaires" et la population mahoraise à se mobiliser pour faire pression sur l'État mais aussi sur ses parlementaires. Il vise en particulier la députée Estelle Youssouffa (LIOT), "qui s'enfonce dans la bataille de l'insécurité au détriment de l'égalité sociale, la réponse ne peut pas se limiter au droit du sol." Il souhaite de l'État un "calendrier précis, une clarification" envers les Mahorais en matière d'égalité sociale, mais aussi sur les services publics ou la sécurité. Selon lui, l'égalité sociale une fois obtenue, un appel d'air à destination des îles voisines n'est pas à craindre. " La Réunion éa n'a pas été le cas quand elle a été réalisée", estime-t-il. Interrogé sur le fait qu'à La Réunion aussi l'égalité a été longue à se concrétiser, l'Histoire locale "doit justement servir d'exemple, on ne peut pas attendre 50 ans comme ici, sinon quelles seront les conséquences?"


P.M.

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Ecrit le 02/05 03:29
L'Ouest et Sud-Ouest en vigilance vagues submersions jaune jusqu'à midi

Ce jeudi, un faible flux d'Est à Nord-Est est observé sous l'influence de la dorsale de l'Anticyclone des Mascareignes. La merest donc forte et la prudence est recommandée aux abords du littoral.

Une houle australe de Sud-Sud-Ouest de 2 mètres 50 à 3 mètres s'amortit en journée, avec cependant des périodes élevées proches de 15s. C'est pourquoi, Météo France a annoncé une Vigilance vagues submersions jaune sur les zones Ouest et Sud-Ouest. Cette vigilance devrait prendre fin à midi ce jeudi.

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Ecrit le 02/05 05:25
Saint-Benoît : Le remaniement surprise de Patrice Selly
SAINT-BENOÎT. À l'orée de la campagne des municipales, le maire de Saint-Benoît et président de la Cirest semble vouloir lancer un signal et conforter son équipe. Après s'être séparé de son directeur de cabinet à la Cirest, c'est au sein de la majorité que des "ajustements" pourraient avoir lieu. Une opération toujours délicate.

Le cœur a ses raisons que la politique ne connaît pas… Surprise du chef, Patrice Selly a décidé de se séparer de l'un de ses plus anciens - et fidèles - collaborateurs. Son directeur de cabinet à la Cirest et anciennement à la mairie, Jérémy Sheikmera. Il lui a annoncé lundi, en fin de journée, lors d'un entretien en marge d'une réunion de travail, comme l'a révélé en premier Zinfos'974. Le matin même, les deux hommes étaient pourtant côte à côte à l'inauguration de la portion de TCSP de la RN3 (notre édition du 30 avril). Une annonce qui a surpris au sein de la Cirest et des élus de la majorité.


Les deux hommes étaient liés depuis dix ans. Une collaboration débutée au sein de la majorité de Jean-Claude Fruteau. Le sapeur-pompier de profession avait travaillé au côté de l'adjoint Patrice Selly à la politique de la ville. Il le suivra ensuite dans l'aventure des municipales de 2020 dont il fut l'une des chevilles ouvrières. Suivront les campagnes tout aussi victorieuses des départementales et régionales avec huit élus à la clé pour le jeune parti Banian. Le poste de chef de cabinet devenu vacant en octobre 2022, c'est lui qui remplace à ce poste Fabrice Grondin. Selon nos informations, le président de la Cirest reprocherait à son collaborateur la gestion autour de la crise de la SPL Estival, un manque de cohésion de la majorité et de soutien de l'EPCI envers la commune. Ce qui peut surprendre.

DES ÉLUS DEVENUS PLUS DISCRETS

Le quorum a toujours été assuré au conseil de la Cirest, le budget voté et la majorité de Patrice Selly assurée malgré le clash avec Saint-André autour de la présidence tournante. Les dernières élections sénatoriales se sont soldées par l'élection d'Audrey Belim. la SPL Estival, l'accord trouvé s'est soldé finalement par le départ de seulement six agents qui ont refusé leur baisse de salaire selon nos informations. Certains mettent en avant des relations conflictuelles avec des membres de la majorité et une volonté de renouvellement pour expliquer ce choix alors qu'approche la campagne des municipales.


Elle s'annonce âpre face à Jean-Hugues Ratenon. Le directeur de cabinet devrait rester à son poste encore quelques semaines mais ce ne sera sûrement pas son dernier mot politique! Les regards se tournent désormais vers la majorité municipale, appelée à se réunir en début de semaine prochaine. Dans l'entourage du maire, certains pressentent un mini-remaniement alors que des élus se sont faits plus discrets ces derniers mois ou ont pris leur distance. "Il veut donner un signal à son équipe et conforter sa majorité avant les municipales" glisse un proche.


Les regards se font plus précis vers la 2e adjointe, Marie Michelle Mariaye ou le 1er adjoint, Ridwanne Issa. La première fut pourtant la première à suivre Patrice Selly. Le deuxième fut finaliste des dernières législatives et directeur de la campagne de 2020. Deux élus devenus plus rares ces derniers mois notamment depuis l'affaire de la SPL Estival. Certains veulent voir le retrait récent de la délégation aux finances du 1er adjoint comme un signe annonciateur. Pas pour d'autres qui précisent qu'il était consécutif à une demande du contrôle de la légalité (même délégation que le maire). Il garde celles liées au tourisme ou à l'économie et continue de siéger au conseil et dans les commissions. Le maire vient également de lui confier la mission d'organiser le futur marché de nuit. La fumée blanche est désormais attendue du côté de la mairie.


P.M.

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Ecrit le 02/05 03:18
Guerre à Gaza : la Colombie rompt ses liens diplomatiques avec Israël
Le président de la Colombie Gustavo Petro a annoncé mercredi la rupture des liens diplomatiques avec Israël, qualifiant le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu de "génocidaire" dans sa conduite de la guerre à Gaza.

Israël a immédiatement accusé M. Petro de "récompenser" le mouvement islamiste palestinien Hamas qui a, de son côté, salué l'annonce du dirigeant colombien, la qualifiant de "victoire".

M. Petro avait vivement critiqué, à plusieurs reprises, la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza après les attaques sans précédent du Hamas dans le sud du territoire israélien le 7 octobre.

"Demain (jeudi), les relations diplomatiques avec l'Etat d'Israël seront rompues (parce qu'il a) un gouvernement, un président génocidaire", a déclaré mercredi le président colombien, lors d'un discours prononcé devant plusieurs milliers de partisans à Bogota à l'occasion du 1er-Mai.

"On ne peut pas revenir aux époques de génocide, d'extermination d'un peuple entier", a déclaré le président colombien. "Si la Palestine meurt, l'humanité meurt", a-t-il lancé, déclenchant les vivats de la foule.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz a aussitôt réagi en qualifiant Gustavo Petro d'"antisémite". "Le président colombien avait promis de récompenser les meurtriers et violeurs du Hamas, aujourd'hui il a tenu promesse", a écrit M. Katz sur X.

"Nous apprécions grandement la position du président colombien Gustavo Petro (...) que nous considérons comme une victoire pour les sacrifices de notre peuple et sa cause qui est juste", a déclaré pour sa part dans un communiqué la direction du Hamas, en appelant d'autres pays d'Amérique latine à "rompre" leurs relations avec Israël.

La guerre a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et lancé une offensive dans le territoire assiégé, qui a fait jusqu'à présent 34.568 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le gouvernement colombien assure soutenir toute décision qui pourrait conduire à un cessez-le-feu à Gaza.

Mercredi, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a affirmé que Washington était déterminé à obtenir un cessez-le-feu, en rencontrant le président israélien Isaac Herzog, dont la fonction est avant tout symbolique.

- "Génocide" -

La Bolivie, gouvernée par un président de gauche, et le Belize, un petit Etat d'Amérique centrale, avaient déjà mis fin à leurs relations diplomatiques avec Israël en raison de son offensive dans la bande de Gaza en représailles à l'attaque du Hamas le 7 octobre.

Et l'Afrique du Sud, depuis longtemps fervente défenseure de la cause palestinienne, avait rappelé tous ses diplomates d'Israël au début du mois de novembre.

M. Petro avait le 20 février accusé Israël de commettre un "génocide" des Palestiniens dans la bande de Gaza, exprimant alors sa "pleine solidarité" avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva, plongé dans une crise diplomatique pour avoir dressé une comparaison entre l'offensive israélienne et l'extermination des Juifs par les nazis.

Le dirigeant colombien avait également annoncé suspendre l'achat d'armements fabriqués par Israël, l'un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays sud-américain, réitérant ses affirmations concernant "un génocide" en cours à Gaza qui "rappelle l'Holocauste même si les puissances mondiales n'aiment pas le reconnaître".

Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure historique intentée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.

"C'est la meilleure nouvelle qu'on puisse avoir, on ne peut pas être complice d'assassins", a déclaré à l'AFP Sandra Gutierrez, une enseignante de 38 ans, présente sur la place Bolivar de Bogota où Gustavo Petro a fait son annonce.

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Ecrit le 02/05 06:30
Saint-Louis : Stage de musique malgache

SAINT-LOUIS. Du 13 au 18 mai, le collectif Diato océan Indien organise un stage de musique malgache assuré par Jean Piso et Roberto Carlos Andiason à l'école Klé de Sol, à la Rivière Saint-Louis. Le stage sera précédé par la deuxième édition du bal traditionnel Diato océan Indien le dimanche 12 mai de 18 à 22 heures à Saint-Pierre au Slam Skate Bar. L'entrée du bal est à 10 euros (5 euros pour les moins de 18 ans).

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Ecrit le 02/05 03:28
Mobilisation en soutien à Gaza : affrontements et interpellations sur les campus américains
La police est déployée mercredi sur plusieurs campus américains, après être intervenue dans la nuit à Los Angeles et New York, théâtres d'une mobilisation étudiante contre la guerre à Gaza qui secoue les Etats-Unis.

Environ 300 personnes ont été interpellées à New York sur deux sites universitaires, a dit mercredi la police de la ville lors d'une conférence de presse.

Au cours de la nuit, les forces de l'ordre ont délogé manu militari des manifestants pro-palestiniens barricadés dans un bâtiment de la prestigieuse université Columbia à Manhattan, d'où est partie la mobilisation estudiantine de soutien à Gaza. Les tentes installées sur la pelouse du site ont été retirées.

"La police s'est montrée brutale et agressive avec eux", a assuré à l'AFP Meghnad Bose, un étudiant de Columbia ayant assisté à la scène.

"Ils ont arrêté des gens au hasard (...) plusieurs étudiants ont été blessés au point qu'ils ont dû être hospitalisés", a dénoncé une coalition de groupes étudiants pro-palestiniens de Columbia dans une publication Instagram.

"Je regrette que nous en soyons arrivés là", a réagi mercredi Minouche Shafik, la présidente de l'université dans un communiqué.

Les manifestants se battent "pour une cause importante", mais les récents "actes de destruction" menés par des "étudiants et militants extérieurs" l'ont conduite à recourir aux forces de l'ordre, a-t-elle expliqué, dénonéant par ailleurs "des propos antisémites" proférés lors de ces rassemblements.

Un nouveau campement a été installé dans la matinée sur le campus de l'université new-yorkaise de Fordham University, selon un journal universitaire et des images diffusées sur les réseaux sociaux.

D'autres ont eux été démantelés tôt mercredi sur les campus de l'Université de l'Arizona à Tucson, et à l'Université de Wisconsin-Madison, respectivement dans le sud-ouest et le nord du pays, selon des médias locaux.

- "Où étaient les autorités?" -

Depuis deux semaines, les mobilisations de soutien à Gaza se multiplient à travers les Etats-Unis, de la Californie aux grandes universités du nord-est, rappelant les manifestations contre la guerre du Vietnam.

Les étudiants appellent les établissements à couper les ponts avec des mécènes ou entreprises liés à Israël, et dénoncent le soutien de Washington à son allié israélien.

Sur le campus de l'Université UCLA, à Los Angeles, des affrontements ont éclaté dans la nuit quand un important groupe de contre-manifestants, pour beaucoup masqués, a attaqué un campement pro-palestinien installé sur une pelouse, selon un photographe de l'AFP.

Les assaillants ont tenté d'enfoncer une barricade improvisée autour du campement, composée de barrières métalliques et de panneaux de contreplaqué. Manifestants et contre-manifestants se sont ensuite opposés à coups de bâton et se sont lancé des projectiles.

Mercredi matin, le calme était revenu, mais des dizaines de voitures de police étaient toujours présentes. Tous les cours ont été annulés pour la journée, selon l'établissement.

"L'université doit dissuader les contre-manifestants d'attaquer ceux qui sont pacifiques", a dit à l'AFP Daniel Harris, étudiant de 23 ans, ajoutant que les assaillants "ne ressemblaient pas à des étudiants ou à des personnes ayant un lien quelconque avec l'université".

"Où étaient les autorités?", s'est quant à lui indigné Mark Torre, un étudiant de 22 ans non impliqué dans les heurts.

Le président de l'université Gene D. Block avait mis en garde avant ces violences contre la présence de personnes extérieures au campus.

Dimanche, des militants pro-palestiniens et pro-israéliens, soutenus par de nombreux manifestants venus de l'extérieur, en étaient venus aux mains, avec des bousculades et des insultes.

"Ces incidents ont provoqué, tout particulièrement chez nos étudiants juifs, une profonde anxiété et de la peur", a-t-il ajouté.

- Biden "devrait s'exprimer"-

A rebours d'autres institutions, l'université Brown dans l'Etat de Rhode Island a annoncé avoir trouvé un accord avec les manifestants. Celui-ci prévoit le démantèlement de leur campement en échange d'un vote de l'université en octobre sur un éventuel "désinvestissement" de "+sociétés qui rendent possible et profitent du génocide à Gaza+".

Selon un décompte de l'AFP, les forces de l'ordre ont procédé depuis le 17 avril à des interpellations sur au moins 30 sites universitaires.

Les images de policiers anti-émeutes intervenant sur les campus ont fait le tour de la planète et font vivement réagir le monde politique, à six mois de la présidentielle dans un pays polarisé.

La Maison Blanche a condamné mercredi un "petit pourcentage d'étudiants qui provoquent du désordre".

"Les étudiants ont le droit d'aller en cours et de se sentir en sécurité", a encore déclaré Karine Jean-Pierre, porte-parole de l'exécutif, en ajoutant: "Nous allons continuer à souligner qu'il faut dénoncer l'antisémitisme."

Lors d'un meeting dans le Wisconsin l'ancien président Donald Trump a lui considéré que "New York était en état de siège la nuit dernière", ajoutant que les policiers déployés à Columbia avaient été "incroyables".

Le président Joe Biden "devrait s'exprimer", s'est-il indigné.

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Ecrit le 02/05 06:30
Macron reçoit les représentants du monde agricole pour solder la crise
Le président Emmanuel Macron reçoit les représentants du monde agricole jeudi matin à l'Elysée pour échanger sur les "perspectives" du secteur et "acter la fin" de la crise de cet hiver.

La "réunion de travail", selon les termes de l'Elysée, doit débuter à 10H00.

Lors de l'inauguration, sous les huées, du dernier Salon de l'agriculture, le24 février en pleine crise agricole, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous aux syndicats trois semaines plus tard.

L'échéance a été repoussée à plusieurs reprises, le syndicat majoritaire FNSEA s'impatientant de voir le chef de l'Etat livrer "sa vision" de l'avenir de l'agriculture.

L'exécutif et la FNSEA ne cachent pas leur espoir de clore le chapitre de la crise agricole qui a éclaté avec un blocage d'une portion de l'autoroute A64 mi-janvier en Haute-Garonne et s'est étendue à l'ensemble du territoire autour d'une multitude de doléances (normes, revenu, considération du métier...).

"On s'était engagé. Un accord a été conclu. On acte la fin", a commenté une source dans l'entourage d'Emmanuel Macron.

Les manifestations ont poussé le gouvernement à prendre plus de 60 engagements (fonds d'urgence, simplifications, "pause" dans l'élaboration du plan de réduction de l'usage des pesticides, allègement de charges sur l'emploi de travailleurs saisonniers...). Les plus récents datent de samedi, quand le Premier ministre Gabriel Attal a notamment assuré que la prise en compte des 25 meilleures années dans le calcul de la retraite des agriculteurs serait effective en 2026.

"L'ensemble du paquet" d'engagements gouvernementaux représente "entre 500 et 600 millions d'euros" pour les finances publiques, a déclaré le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau à des journalistes.

- Syndicats dissonants -

L'Assemblée nationale a commencé à examiner cette semaine en commission un projet de loi d'orientation agricole étoffé avec la crise. Il contient dans son article 1 l'affirmation que l'agriculture est "d'intérêt général majeur", dans l'optique notamment de faciliter la construction de réserves d'eau pour l'irrigation et de nouveaux bâtiments d'élevage hors-sol.

Ni le format du rendez-vous de jeudi, ni la liste des invités n'ont été précisés par l'Elysée.

Outre les syndicats agricoles (alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs, Coordination rurale, Confédération paysanne, Modef), la Coopération agricole - qui représente les intérêts des coopératives franéaises - et plusieurs interprofessions (porc, volaille, céréales, vin, fruits et légumes) ont confirmé à l'AFP avoir été conviées.

Les syndicats majoritaires FNSEA et JA, qui ont engrangé à la faveur de cette crise une moisson inédite de réponses à leurs revendications, attendent du président une prise de parole faisant écho à son discours de Rungis de 2017, qui fait figure d'épouvantail pour une grande partie du monde agricole.

Le chef de l'Etat nouvellement élu avait alors secoué les filières en prônant une production alimentaire plus qualitative, plus durable, et théoriquement plus rémunératrice pour les agriculteurs. Une stratégie percutée par l'inflation et la résistance du secteur.

"Il faut qu'il reprenne la parole pour redonner sa vision pour l'avenir du monde agricole, qu'il nous dise comment il voit la ferme France dans 10, 20, 30 ans, comment il la place dans l'agriculture européenne", a dit à l'AFP le président des JA, Arnaud Gaillot.

Le message de la FNSEA à M. Macron ? "Faites en sorte que les annonces formulées se déclinent concrètement", a lancé le président du syndicat, Arnaud Rousseau, dans un entretien au Parisien mercredi. "Et si ce n'est pas le cas pour des raisons administratives ou politiques, alors à l'hiver prochain, il y aura à nouveau des mouvements", a-t-il prévenu.

"J'espère que le président a autre chose à nous dire que +Le gouvernement a fait tout ce qu'il pouvait pour nous+. Ce ne serait pas entendable", a déclaré à l'AFP la présidente de la Coordination rurale, Véronique Le Floc'h.

Deuxième syndicat représentatif, la Coordination rurale continue d'organiser des manifestations locales, avec notamment des bâchages de radars de vitesse et des slogans comme "Pas d'argent pour les agriculteurs, pas d'argent pour l'Etat".

"Ce qui s'est passé ce week-end [avec les annonces de Gabriel Attal] ou ce qui se dira jeudi ne permettra de clore cette séquence et de dire que tout est réglé pour les paysannes et paysans. On s'organisera" pour continuer la mobilisation, affirme de son côté la porte-parole de la Confédération paysanne, Laurence Marandola.

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Ecrit le 02/05 07:07
Blinken appelle le Hamas à dire "oui" à une trêve à Gaza
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé mercredi le Hamas à accepter la nouvelle proposition de trêve dans la bande de Gaza et réaffirmé l'opposition de Washington à une offensive sur la ville de Rafah, qu'Israël dit vouloir mener coûte que coûte.

Antony Blinken, qui poursuivait en Israël sa septième mission au Proche-Orient depuis le début de la guerre, le 7 octobre, s'est dit décidé à arracher "maintenant" un accord sur une trêve associée à une libération des otages retenus dans le territoire palestinien.

"Il y a une très bonne proposition sur la table actuellement. Le Hamas doit dire oui", a déclaré M. Blinken à Tel-Aviv, devant des manifestants israéliens hostiles à la guerre.

Un rejet de cette proposition de la part du mouvement islamiste serait la preuve qu'il n'a "pas la moindre considération" pour les Palestiniens, a-t-il ajouté plus tard.

"Si le Hamas prétend réellement se soucier des Palestiniens et désire voir immédiatement soulagées leurs souffrances, il devrait accepter l'accord", a dit M. Blinken, en visite dans le port israélien d'Ashdod, proche de la bande de Gaza, qu'Israël a accepté de rouvrir en avril pour accroître l'acheminement de l'aide humanitaire.

Les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - attendent la réponse du Hamas à une dernière proposition en date prévoyant une trêve de 40 jours ainsi que l'échange d'otages contre des Palestiniens détenus par Israël.

- "Des conditions très claires" -

Le Hamas répondra "dans très peu de temps", a assuré mercredi à l'AFP un de ses dirigeants politiques, Souheil al-Hindi, tout en soulignant que le mouvement exigeait toujours un cessez-le-feu permanent et le retrait d'Israël de la bande de Gaza.

Le Hamas est ouvert "à toutes les initiatives pour mettre fin à la guerre (...) mais sous réserve de conditions très claires auxquelles on ne peut renoncer", a-t-il dit.

D'après un responsable israélien, Israël devait attendre jusqu'à "mercredi soir" une réponse du Hamas avant de décider s'il enverrait une délégation au Caire en vue d'un possible accord.

"Même en ces temps difficiles, nous sommes déterminés à obtenir un cessez-le-feu ramenant les otages chez eux et à l'obtenir maintenant. Et la seule raison pour laquelle cela ne se ferait pas, c'est le Hamas", a dit M. Blinken en rencontrant à Tel-Aviv le président israélien Isaac Herzog.

Fin novembre, une trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.

Depuis, les tentatives de médiation sont restées vaines.

Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, réclame un cessez-le-feu "permanent" avant tout accord.

Israël refuse, se disant déterminé à poursuivre l'offensive jusqu'à la "victoire totale" sur le mouvement islamiste, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

L'experte Mairav Zonszein, du groupe de réflexion International Crisis Group, a déclaré à l'AFP qu'elle était "pessimiste quant à l'option selon laquelle le Hamas accepterait un accord qui ne comporterait pas de cessez-le-feu permanent".

- "Entrer dans Rafah" -

A Jérusalem, M. Blinken a réitéré durant un entretien avec le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, l'opposition américaine à une offensive terrestre sur Rafah, une ville transformée en un immense camp de réfugiés abritant un million et demi de Palestiniens, à la lisière sud du territoire palestinien.

Le secrétaire d'Etat a déclaré avoir suggéré à Israël "de meilleures solutions" qu'une "opération militaire d'ampleur" sur Rafah, pour "faire face" au Hamas.

M. Netanyahu avait répété mardi qu'il était déterminé à mener cette offensive sur la ville, qu'il considère comme le dernier grand bastion du Hamas, malgré la réprobation de la communauté internationale qui redoute de lourdes pertes civiles.

"L'idée d'arrêter la guerre avant d'avoir atteint tous nos objectifs est hors de question. Nous allons entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, avec ou sans accord" de trêve, a dit M. Netanyahu.

La guerre a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et lancé une offensive dans le territoire assiégé, qui a fait jusqu'à présent 34.568 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

L'aviation israélienne a notamment mené mercredi avant l'aube plusieurs frappes dans le nord et le centre de la bande de Gaza, dont le camp de réfugiés de Nousseirat.

- Plus de débris qu'en Ukraine -

Dans le territoire où l'ONU redoute une famine généralisée, l'aide internationale, strictement contrôlée par Israël, arrive au compte-gouttes principalement depuis l'Egypte via Rafah.

Antony Blinken s'est félicité mercredi des progrès dans l'acheminement de l'aide mais a appelé Israël à faire plus, après une visite à Kerem Shalom, un des deux points de passage depuis Israël.

"Les progrès sont réels, mais vu les besoins immenses à Gaza, ils doivent être accélérés", a déclaré M. Blinken.

Israël a en outre ouvert, pour la première fois depuis le début de la guerre, le passage d'Erez, donnant accès au nord de la bande de Gaza. Selon l'armée,30 camions chargés de nourriture et de fournitures médicales sont entrés mercredi dans le territoire via Erez, venant de Jordanie.

Les Etats-Unis construisent par ailleurs un port flottant face au littoral de Gaza, qui servira prochainement au déchargement de cargaisons d'aide arrivant par bateau depuis Chypre et dont les travaux sont plus qu'à moitié achevés, selon le Pentagone.

La guerre a provoqué d'immenses destructions dans le petit territoire, où il y a aujourd'hui plus de débris et de gravats à déblayer qu'en Ukraine, a affirmé mercredi à Genève un responsable des opérations de déminage de l'ONU.

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Ecrit le 02/05 06:30
David Lisnard : "Le problème du pouvoir d'achat ne vient pas de l'octroi de mer"
INTERVIEW. Maire de Cannes, président de l'Association des maires de France et possible candidat des Républicains en 2027, David Lisnard a entamé une visite de deux jours à La Réunion. Il a trouvé un cheval de bataille commun avec les élus : la réforme de l'octroi de mer.

L'association des maires de France n'a jamais cherché à avoir son rond de serviette à La Réunion. Qu'êtes-vous venu faire ici?
"J'ai toujours aimé casser les habitudes. Vous savez, président des maires, c'est un mandat bénévole et passionnant. Je suis un maire moi aussi, dans une ville (Cannes, NDLR) qui est beaucoup plus compliquée qu'on ne le pense. Le taux de pauvreté y est de 21 %, alors que la moyenne franéaise est de 13,8 %. Bien sûr, c'est moins que les 36 % de La Réunion.
Mais l'idée pour moi, c'est de toujours mieux comprendre. On ne peut pas gérer ni bien défendre les dossiers en visioconférence. Donc,à un moment donné, il faut voir la réalité, il faut la comprendre, il faut discuter, il faut être en interaction, il faut voir ce qui relève de la sincérité et ce qui relève de la posture. C'est éa, qui m'intéresse.


Vous souhaitez donc défendre des dossiers réunionnais?
Je veux être le meilleur ambassadeur possible des intérêts des Réunionnais et des intérêts des communes, parce que je crois à la pertinence de la commune. Je crois que c'est la dernière institution qui crée du lien républicain. J'y crois profondément. Et donc, l'idée c'est de monter en connaissances pour toujours mieux chercher la performance et ne pas relayer des demandes qui pourraient être exagérées ou fantaisistes. Pour l'instant, je n'entends que des bonnes demandes.


Les maires ont évoqué avec vous la réforme de l'octroi de mer. Y êtes-vous favorable?
C'est un sujet qu'on connaît bien, parce que l'octroi de mer est une ressource essentielle pour les collectivités, notamment pour les communes. Alors c'est sûr que c'est très populaire de dire 'on supprime l'octroi de mer et on va améliorer le pouvoir d'achat." Mais moi, je ne suis pas là pour être populaire, je suis là pour comprendre et voir ce qui fonctionne le mieux.
Aujourd'hui, l'octroi de mer n'est pas le problème du pouvoir d'achat des Réunionnais. Le problème vient surtout des monopoles ou des oligopoles, des ententes. Il faut plus de concurrence et moins de connivence.

"Je veux être le meilleur ambassadeur possible des intérêts des Réunionnais"

L'octroi de mer a pourtant été durement jugé par la Cour des comptes...
Je ne dis pas qu'il ne faut pas le revoir. On doit travailler l'octroi de mer pour qu'il soit plus transparent, etc. Mais attention, parce que si on le supprime, éa ne veut pas dire qu'on fermera les écoles, qu'on n'arrêtera d'entretenir les routes qu'on enlèvera des policiers municipaux. Ça veut dire qu'il sera remplacé par une nouvelle fiscalité sur la consommation comme la TVA. Donc éa reviendra au même pour le consommateur mais les collectivités auront perdu de l'autonomie fiscale. Et éa, c'est très mauvais parce que éa déresponsabilise.
Je suis en phase avec l'Association des maires de La Réunion pour dire à l'État qu'on veut être associé au travail sur l'octroi de mer et qu'on ne veut pas subir une espèce d'annonce un peu démagogique qui flattera l'opinion mais qui se traduira par une reprise en main budgétaire de Bercy et de l'État au détriment des pouvoirs locaux.


Vous avez rencontré des maires de La Réunion. Dans quel état d'esprit les avez-vous trouvés?
Ce sont des maires qui font face à la complexité bureaucratique, qui mettent en exergue ce que l'on subit partout sur le territoire franéais, y compris dans l'Hexagone: l'insécurité juridique d'exercice du mandat du maire. Vous avez beau être honnête et bosser, vous pouvez être embêté dans votre mandat sans comprendre pourquoi. C'est de plus en plus difficile d'agir. C'est pour éa qu'il y a de plus en plus de démissions de maires dans toute la France: 41 démissions par mois à l'échelle nationale! C'est deux fois plus que la décennie précédente!
Les maires de La Réunion peuvent compter sur un État qui est quand même très présent, un préfet impliqué, des services de l'État impliqués. On n'a pas éa dans tous les départements de France. Ils veulent agir, ils veulent bouger mais sont de plus en plus entravés par la bureaucratie et regardent avec beaucoup d'inquiétude ces évolutions de l'octroi de mer.


Vous pensez que l'Association des maires de France réussira à convaincre l'État de ne pas ponctionner 2,5 milliards sur le budget des collectivités?
Vous savez, le problème, c'est que plus l'État ponctionne sur les collectivités, plus il est en déficit. Ça paraît paradoxal, mais c'est parce qu'il s'exonère de ses propres responsabilités. Nous, on n'a pas demandé à être sous tutelle de l'État. On n'a pas demandé à ce qu'il n'y ait plus de taxes professionnelles, de taxes d'habitation...
Il y a des collectivités mal gérées, il y a des villes mal gérées, évidemment. Mais ce n'est pas le problème des comptes de la France. Les dépenses de toutes les collectivités, régions, départements, intercommunalités et communes, à l'échelle nationale, c'est 19 % du total de la dépense publique. Alors que la moyenne européenne, c'est plus de 30 %. Ça veut dire que le problème est ailleurs, dans les comptes de l'État et dans les comptes sociaux.
Il y a une espèce de croyance que plus c'est l'État qui prend l'argent, plus c'est neutre. Mais c'est faux. C'est moins efficace. Donc on va argumenter, et dire que plus l'État prélèvera sur les collectivités, plus il y aura de déficit, parce que moins il fera les efforts qu'il doit faire. C'est tout le paradoxe.


On vous revoit peut-être en 2027, pour la présidentielle ?
Pourquoi pas, oui, pourquoi pas. Si je suis assez monté en compétences mais il y a encore du chemin."


Propos recueillis par Jean-Philippe Lutton

Une visite aux airs de pré-campagne


Sur les terrains agricoles de Mont Roquefeuil, David Lisnard prend des notes, écoute et interroge les agriculteurs. S'excuse de poser des questions "peut-être naïves" même si ce sont celles "qui permettent la meilleure compréhension", s'offusque du prix "hallucinant" des oignons. "Mais vous n'en produisez pas?" feint-il de s'étonner avant d'égrener les chiffres des importations et de la production locale.
Loin des visites ministérielles au pas de charge, le président de l'Association des maires de France prend le temps de questionner ses interlocuteurs. On en vient presque à se demander s'il ne vient pas humer l'air de l'océan Indien pour préparer son volet Outre-mer d'une possible candidature aux présidentielles 2027.
Car, malgré un déficit de notoriété, David Lisnard, libéral convaincu, est un candidat crédible des LR à l'élection suprême. La presse rivalise de superlatifs à son égard: "Marathonien rock" pour le Point, "Outsider" pour Le Figaro... En 2020, il a été réélu maire de Cannes "avec le score nord-coréen de 88 %" (Le Parisien) puis a succédé à Franéois Baroin à la présidence de l'Association des maires de France. Selon Marianne, qui juge cette "Lisnard-mania, un brin disproportionnée", ses équipes assurent qu'il "ne fait plus mystère de sa potentielle candidature" en 2027.
D'ailleurs, quand on lui pose la question, il ne s'en étonne même pas. "Pourquoi pas, si je suis assez monté en compétences", répond-il.
En visite pour deux jours à La Réunion, après un passage à Mayotte, David Lisnard a assisté, mardi, à l'assemblée générale de l'Association des maires de La Réunion présidée par Serge Hoareau. Il y a pris le pouls des problématiques locales, puis rencontré Huguette Bello à la Région et son homologue du Département, Cyrille Melchior. Il sera aujourd'hui à Saint-Pierre avec notamment une présentation du pôle de valorisation des déchets puis terminera son séjour à Saint-Denis, aux côtés d'Ericka Bareigts. En bon président des maires de France, il aura ainsi couvert le spectre politique local. Et probablement retenu quelques idées aptes à nourrir un futur programme.
J.-Ph.L.

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Ecrit le 02/05 03:18


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